À Joinville-le-Pont, dans le département du Val-de-Marne, la rénovation des ouvrages de dépollution des rejets d’eaux usées sur…-Vie du BTP…
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En France, le corps des chasseurs à pied est une subdivision de l’arme de l’ infanterie dans l’ Armée de terre française. Ce corps d’ infanterie légère créé par Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans à partir de 1837 est constitué des unités existantes et dissoutes partageant ses traditions, portant sa tenue bleue et se reconnaissant au travers de l’unique drapeau des chasseurs symbole de leur unité et de la cohésion de ce corps d’élite.
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Depuis leur création et en raison de leurs nombreuses spécialités, les unités de chasseurs à pied ont été nommés : chasseurs d’Orléans, chasseurs alpins, chasseurs cyclistes, chasseurs portés, chasseurs à pied parachutistes, ou chasseurs mécanisés, mais ils sont distincts des chasseurs à cheval, des chasseurs d’Afrique, des chasseurs parachutistes ou des chasseurs forestiers dont l’histoire, les traditions et les tenues sont différentes. Historique du corps des chasseurs à pied[modifier le code] Les Origines[modifier le code] Ancien Régime[modifier le code] La première mention du terme de chasseur, dans un contexte militaire en France, apparaît en 1743, pendant la Guerre de succession d’Autriche, avec la création des chasseurs de Fischer, une troupe francs-tireur de l’armée royale, composée de quatre cents fantassins et de deux cents cavaliers. Cette unité se transforme en 1761, après la mort de Fischer, en un corps mixte de huit cents hommes, les Chasseurs Dragons de Conflans. D’autres troupes légères apparaissent, comme les arquebusiers de Grassin en 1744 et les fusiliers de Molière, en 1745, les volontaires de Gantès, les volontaires Bretons et les volontaires du Dauphiné en 1746, les volontaires du Hainaut en 1747 et les volontaires royaux. En 1763, toutes ces troupes sont transformées en sept légions, comprenant chacune huit compagnies de dragons, huit de fusiliers et une de grenadiers, il existe : la légion de Conflans, la légion de Condé, la légion du Hainaut (légion Loraine, en 1768), les volontaires de Soubise (devient 6e légion de Soubise, en 1768), volontaires de Flandre»1. À partir de 1776, le comte de Saint-Germain, lors de la réforme, fait former par les 108 régiments d’infanterie, deux compagnies d’élite, une de grenadier et une de chasseurs, en incorporant toutes ces unités disparates. En 1784, cependant six nouveaux bataillons indépendants sont recréés, pour appuyer les régiments de chasseurs à cheval, ce sont les bataillons de chasseurs des Alpes, des Pyrénées, des Cévennes, des Vosges, du Gévaudan et des Ardennes. Par la suite, en 1787, les bataillons sont de nouveau séparés des chasseurs à cheval, et six nouveaux sont créés. Ces douze bataillons prennent, le nom de leur région de recrutement, on a ainsi trois bataillons de chasseurs royaux de Corse, du Dauphiné, de Provence, et neuf bataillons de chasseurs corses, cantabres, bretons, d’Auvergne, des Vosges, des Cévennes, du Gévaudan, des Ardennes, du Roussillon. Ces troupes portent une tenue distinctive, vert forestier, et des cors de chasse apparaissent sur le retroussis de l’habit. Révolution et Premier Empire[modifier le code] La compagnie de chasseurs des régiments d’infanterie, est transformée en deuxième compagnie de grenadier, dès 1789. Les bataillons indépendants subsistent, parfois épaulés par des unités de volontaires, comme les chasseurs de Vandamme ou les chasseurs basques. Avec la réforme de l’armée de 1793, les bataillons indépendants de chasseurs et les unités volontaires sont amalgamées, pour former les demi-brigade d’infanterie légère, les tenues vertes sont abandonnées au profit de la tenue bleue de la ligne. Au moment de la réforme de 1796, il existe trente et une demi-brigades légères. Ces dernières en lieu et place des compagnies de fusiliers, emploient les chasseurs pour former les compagnies du centre, ou de ligne. La demi-brigade, puis le régiment d’infanterie légère, comprend alors quatorze, puis douze compagnies de chasseurs, qui sont appuyées par des voltigeurs et des carabiniers. Par la suite Napoléon Ier, en fixe le nombre à vingt-sept, la carabine peu pratique, est elle aussi délaissée au profit du fusil standard de l’infanterie. Au sein de la Garde impériale, Napoléon Ier emploie aussi plusieurs régiments d’élite, formés uniquement de chasseurs, ce sont les 1er et 2e chasseurs, ainsi que le 1er régiment de fusiliers-chasseurs et le Régiment de flanqueurs-chasseurs de la Garde impériale, constitué de forestiers, de fils de forestiers ou d’aspirants au métier de forestier. À la Seconde Restauration, chacune des légions départementales est censée comporter un bataillon à huit compagnies de chasseurs à pied. Par la suite en 1820, sont recréés de nouveau des régiments d’infanterie légère, mais comme leurs équivalents du Premier Empire, seuls quelques détails sur la tenue, comme le rétablissement des tenues vertes, les distinguent encore de la ligne. La Monarchie de Juillet[modifier le code] Carabiniers de chasseurs à pied, dénommés chasseurs d’Orléans le 19 juillet 1842 Le chasseur à pied d’Auguste Arnaud (1825-1883) du pont de l’Alma, maintenant à la redoute de Gravelle (bois de Vincennes, près de Joinville-le-Pont De nouveaux progrès dans la fabrication des armes à feu permettent l’émergence d’un nouveau type d’infanterie légère : en 1833, Delvigne met au point une carabine rayée, presque aussi facile à charger qu’un fusil. La création d’unités de compagnies franches de franc-tireurs, pourtant décidée, n’est pas appliquée, et il faut attendre que le colonel Pontcharra perfectionne l’arme de Delvigne, en lui adjoignant un sabot permettant de forcer la balle à l’intérieur du canon, pour que l’idée soit enfin exploitée. Ferdinand-Philippe d’Orléans crée alors à titre expérimental le 14 novembre 1838, avec l’aide de Charles d’Houdetot, une unité d’infanterie spéciale, pour expérimenter de nouvelles tactiques d’infanterie légère, la « Compagnie de chasseurs d’essai », casernée à Vincennes d’où leur autre dénomination de « Chasseurs de Vincennes » ou « Tirailleurs de Vincennes ». Armés de carabines Delvigne-Pontcharra modèle 1837, équipées d’un sabre-baïonnette, ces fantassins subissent un solide entraînement physique et bénéficient d’une instruction très poussée sur le tir, pratiquant le tir couché et à l’aide de la hausse, l’objectif étant qu’ils puissent agir aussi bien dans des contextes d’embuscade ou des coups de main que sur le champ de bataille. Ils sont aussi pourvus d’une tenue plus commode et légère que l’infanterie de ligne, éliminant les buffleteries blanches, au profit d’un ceinturon noir plus discret et moins gênant, la tunique est bleue, le pantalon bien que garance, est d’une coupe large. Satisfait, lors d’une revue le 4 avril 1838, Louis-Philippe décide d’augmenter l’effectif et de former un bataillon provisoire à six compagnies. Formée le 14 novembre, l’unité est définitivement adoptée par l’ordonnance du 28 août de l’année suivante. La tenue est de nouveau repensée et on adopte le bleu-roi avec un liseré jonquille. Le bataillon part alors pour l’Algérie, sous le commandement de son parrain, le duc d’Orléans. L’essai est concluant et le 28 septembre 1840, on crée dix bataillons de chasseurs à pied, non enrégimentés. Ces unités sont formées au camp d’Helfaut, près de Saint-Omer, jusqu’au 4 avril 1841. Elles reçoivent leur drapeau des mains du Roi Louis-Philippe le 4 mai 1841. Les bataillons rejoignent ensuite leurs garnisons. Le Ier bataillon est à Metz, le 2e à Vincennes, le 4e à Besançon, le 7e à Strasbourg et le 9e à Toulouse. Les 3e, 5e, 6e, 8e et 10e bataillons partent alors pour l’Algérie. Face aux troupes d’Abd El-Kader, ils se couvrent de gloire à plusieurs reprises, et en particulier à la bataille de l’Isly et celle de Sidi-Brahim. Cette dernière devient l’emblème de ce nouveau corps de troupe. À la suite de la mort de leur parrain, le 13 juillet 1842, le 19 juillet, les bataillons deviennent des bataillons de chasseurs d’Orléans : ils gardent officiellement cette dénomination jusqu’à l’avènement de la Deuxième République, en 1848, où ils reprennent celle de chasseurs à pied. Second empire[modifier le code] À l’approche de la guerre de Crimée, en 1853, Napoléon III décide de créer dix bataillons supplémentaires. Douze bataillons de chasseurs sont engagés dans la campagne. Il forme aussi un bataillon de la Garde. La 3e série de bataillon de chasseurs à pied est créé le 28 septembre 1855, le 21e se forme à Metz, tandis que le 22e se constitue à Grenoble. Tous deux sont dissous en 1856. La guerre paraissant inévitable avec l’Autriche, un décret du 14 mars 1859 les bataillons de chasseurs formèrent un bataillon de guerre de 6 compagnies et un dépôt de 4 compagnies. Le 21e bataillon de chasseurs à pied est réorganisé2 le 21 novembre 1870 à Saint-Denis. Ces vingt-et-un bataillons de chasseurs à pied combattent lors de la guerre franco-prussienne de 1870, ils sont rejoints par trente-quatre bataillons de marche, formés par les compagnies de dépôt. À la fin de la guerre, le nombre de bataillons de chasseurs à pied est fixé à trente, le bataillon de la Garde devenant le vingt-quatrième. IIIe République[modifier le code] Les bataillons de chasseurs participent alors à de nombreuses expéditions coloniales françaises, en Tunisie pendant l’année 1881, au Tonkin et en Annam, où le 11e BCP se distingue, à Madagascar, en 1895, où est envoyé un bataillon provisoire, le 40e BCP, formé de volontaires. La spécialisation[modifier le code] Il faut bien noter que les diverses et successives spécialisations des chasseurs à pied ne changent rien à leur appellation ou tradition. D’ailleurs certains « numéros » sont passés d’une spécificité à une autre, et ceci même à plusieurs reprises. Après la guerre de 1914-1918 par exemple les 9e, 15e, 18e, 20e et 25e bataillons de chasseurs à pied ont été alpinisés, alors que le 30e bataillon alpin est redevenu « à pied ». Le 24e bataillon de chasseurs à pied est devenu alpin en 1888, puis est devenu « porté » puis mécanisé à la fin de la 2e Guerre mondiale et enfin est redevenu alpin, après sa dissolution en Allemagne et sa recréation à Barcelonnette en 1991. Cela prouve bien que mécanisé, porté, cycliste, aéroporté (5e), parachutiste (10e) ou alpin, il n’est que chasseur à pied… Les chasseurs alpins[modifier le code] À la suite des initiatives du lieutenant-colonel Zédé et du commandant Arvers, qui explorent les possibilités de guerre en milieu montagnard, en 1888, douze des bataillons sont transformés en bataillons alpins de chasseurs à pied (BACP=, plus spécialisés dans le combat en milieu montagneux et notamment de haute-montagne. Ces douze unités sont regroupées dans deux corps de montagne : le 14e corps à Lyon, qui regroupe, le 11e BACP à Annecy, le 13e à Chambéry, le 14e à Embrun, le 22e à Albertville et les 12e, 28e et 30e BACP, casernés à Grenoble ; le 15e corps à Nice, lui emploie, les 6e et 7e BACP de Nice, le 23e à Grasse, le 24e à Villefranche et le 27e BACP à Menton. La création de ces nouvelles forces adaptées au combat dans le massif des Alpes répond à une dégradation des relations avec l’Italie, qui vient d’adhérer en 1882 à la Triplice. Chacun des bataillons est formé de six compagnies de 154 hommes, sous le commandement d’un chef de bataillon, ou d’un lieutenant-colonel. L’équipement spécialisé, sommaire dans les premiers temps, se perfectionne au fur et à mesure que la troupe prend de l’expérience dans ce nouveau milieu. La coiffe choisie est la tarte ou galette, un béret très large que l’on plaque sur l’oreille droite. Un bâton de montagne avec une poignée en forme de corbin complète la tenue, mais par la suite le piolet, les skis, et les raquettes font leur apparition dans les compagnies. Les groupes de chasseurs cyclistes[modifier le code] Les premières expériences avec la toute nouvelle bicyclette ont lieu dès 1899, au sein d’unités provisoires de chasseurs à pied. Les essais étant encourageants, chacun des 2e, 4e, 9e, 18e et 25e BCP forment alors en 1903 une sixième compagnie, dotée de la bicyclette pliante Gérard. En 1913, dix des BCP constituent un groupe cycliste, destiné à être intégré aux divisions de cavalerie. Ces nouvelles unités, gardent la tenue bleue des chasseurs, mais aussi l’écusson du corps dont ils sont issus, à savoir 1er, 2e, 4e, 13e, 15e, 18e, 19e, 25e, 26e et 29e BCP. Au cours de la guerre, quatre des groupes sont dissous, puis le 2e en 1923, les cinq derniers subsisteront jusqu’au 5 mai 1929, leurs traditions (y compris les croix de guerre gagnées par les chasseurs de ces unités) étant alors reprises par les bataillons de dragons portés, alors en formation au sein des divisions de cavalerie. La Grande Guerre et les diables bleus[modifier le code] Pendant la Grande guerre, les chasseurs sont répartis en 78 bataillons (31 d’active, 31 de réserve, 7 bataillons alpins territoriaux et 9 bataillons de marche). Chaque division d’infanterie devant en principe se composer d’au moins un bataillon de chasseurs (BCP ou BACP). En 1913 est créé le 31e BCP ; à l’entrée en guerre, il existe donc trente et un bataillons d’active de chasseurs. Ils forment chacun un bataillon de réserve, dont le numéro est celui du corps d’origine augmenté de quarante, donnant ainsi du 41e au 71e bataillons. De plus, sept bataillons de chasseurs alpins territoriaux sont créés, et neuf bataillons de marche, les 32e, 102e, 106e, 107e, 114e, 115e, 116e, 120e et 121e BCP sont créés. Il existe donc pendant la guerre soixante dix-huit bataillons de chasseurs à pied et alpins, et dix groupes cyclistes. En 1916, les BACP deviennent des BCA ou bataillons de chasseurs alpins. Trois divisions furent entièrement formées par des unités de chasseurs, les 46e, 47e et 66e divisions d’infanterie, surnommées « divisions bleues ». Devant leur combativité et leur opiniâtreté, les Allemands surnomment les chasseurs, schwarze Teufel, les diables noirs qui deviennent en français les Diables bleus en référence à leur tenue sombre. Le surnom a été donné pour la première fois aux chasseurs alpins, qui se battaient en 1915 sur le front des Vosges au côté des Diables rouges, surnom donné aux fantassins du 15/2 (152e RI). Plusieurs bataillons sont engagés à l’extérieur, le 58e dans l’Armée d’Orient, le 6e BCA à Corfou et deux des divisions bleues, les 46e et 47e divisions d’infanterie sont envoyées au secours de l’Armée italienne à partir de l’automne 1917. Garnisons des bataillons en 1914[modifier le code] 1er : Senones, 2e : Lunéville, 3e : Saint-Dié, 4e : Saint-Nicolas-de-Port, 5e : Remiremont, 6e : Nice, 7e : Draguignan, 8e : Étain, 9e : Longuyon, 10e : Saint-Dié, 11e : Annecy, 12e : Embrun, 13e : Chambéry, 14e : Grenoble, 15e : Remiremont, 16e : Conflans Labry, 17e : Baccarat, 18e : Longuyon, 19e : Verdun, 20e : Baccarat, 21e : Raon-l’Étape, 22e : Albertville, 23e : Grasse, 24e : Villefranche-sur-Mer, 25e : Saint-Mihiel, 26e : Pont-à-Mousson, 27e : Menton, 28e : Grenoble, 29e : Saint-Mihiel, 30e : Grenoble, 31e : Saint-Dié. Composition des bataillons de chasseurs[modifier le code] Il s’agit de la composition théorique des bataillons de l’armée active à la veille de la guerre. Le bataillon est commandé par un chef de bataillon. Son effectif total est d’environ 30 officiers et 1 700 hommes. L’effectif réglementaire des bataillons de chasseurs alpins était de 32 officiers et 1 550 hommes. Chaque bataillon de chasseurs à pied est constituée de 6 compagnies de 250 hommes commandées par un capitaine. Chaque compagnie est elle-même divisée en 4 sections. Chaque section s’articule en 2 demi-sections, soit 4 escouades.Une escouade comprend 15 chasseurs placés sous le commandement d’un caporal.L’effectif d’une compagnie comprend : officiers : le capitaine, 3 Lieutenants, un sous-lieutenant ou un adjudant-chef, sous-officiers : 1 adjudant, 1 sergent-major, 1 sergent fourrier, 8 sergents, caporaux et hommes du rang : 1 caporal fourrier, 16 caporaux, 2 tambours, 2 clairons, 1 infirmier, 4 brancardiers, 1 tailleur, 1 cordonnier, 1 cycliste, 3 conducteurs et 210 soldats, une section hors- rang qui comprend des artificiers, armuriers, secrétaires, ordonnances, sous-officiers d’approvisionnement, maréchaux-ferrants, bouchers et conducteurs, une section de mitrailleuses de 2 pièces. Décorations[modifier le code] Au cours de la Grande Guerre, les unités de chasseurs obtiennent : 242 citations à l’ordre de l’Armée, 5 fourragères rouges aux couleurs de la Légion d’honneur (6e, 8e, 16e, 27e et 30e), 24 fourragères aux couleurs de la médaille militaire, 41 fourragères aux couleurs de la croix de guerre. Pertes[modifier le code] L’effectif total des corps de chasseurs, d’environ 72 000 hommes, est constamment renouvelé car les pertes totales dans ces unités au cours de la guerre sont de 82 000 morts. L’entre-deux-guerres[modifier le code] À l’armistice, les bataillons de réserve, territoriaux et de marche sont dissous, faisant retomber le nombre de bataillons à trente et un. Mais ces unités ne restent pas inactives, outre les tâches d’occupation en Rhénanie, sept bataillons sont envoyés soutenir le gouvernement polonais contre l’offensive de l’Armée rouge (6e, 7e, 13e, 15e, 23e, 24e et 27e BCA et le 29e BCP), entre 1920 et 1924. Par la suite, les 15e, 23e, 24e 25e et 27e BCA, participent à la pacification du Rif, au Maroc, en 1925, alors que les 7e et 13e BCA sont envoyés en Tunisie En 1929, une nouvelle vague de suppression réduit le nombre de bataillons à vingt et un. Cependant en 1937, sont recréés les 5e et 17e comme bataillons de chasseurs portés, embarqués sur des tracteurs Lorraine, et destinés à former l’infanterie des futures divisions cuirassées de réserve. La Seconde Guerre mondiale[modifier le code] Garnisons des bataillons de Chasseurs en 1939[modifier le code] Chasseurs à pied 1er : Strasbourg, 2e : Mulhouse, 4e : Colmar, 8e : Toul, 10e : Saverne, Monswiller, 16e : Toul, 29e : Gérardmer, 30e : Saint-Nicolas-de-Port, 31e : Mulhouse. Chasseurs alpins 6e : Grenoble, 7e : Albertville, 9e : Antibes, 11e : Gap, 13e : Chambéry, 15e : Barcelonnette, 18e : Grasse, 20e : Antibes, 22e : Nice, 24e : Villefranche-sur-Mer, 25e : Menton, 27e : Annecy. Chasseurs portés 4e : Colmar, 5e : Bruyères, 17e : Rambervillers. Les chasseurs durant le conflit[modifier le code] À la mobilisation, sont formés huit nouveaux bataillons, ainsi que quinze bataillons de réserve A, numérotés de 41 à 71. Sont aussi formés le 199e bataillon de chasseurs de Haute Montagne, issu de l’école de Haute Montagne de Chamonix, et dix bataillons de chasseurs pyrénéens, numérotés de un à dix. En février 1940, les 4e et 16e BCP sont eux aussi transformés en bataillon de chasseurs portés. En avril, deux demi-brigades, la 5e et la 27e, sont envoyées en Norvège, lors de l’expédition de Narvik. À la suite de l’armistice, seuls subsistent les 1er (Belley), 2e (Jujurieux), 8e (Magnac-Laval), 10e (Neuville /Ain), 16e (Limoges) et 30e (Confolens) BCP, ainsi que les 6e (Grenoble), 13e (Chambery), 20e (Digne), 24e (Hyères), 25e (Hyères) et 27e BCA (Annecy). Au sein des Forces françaises libres, l’éphémère Bataillon de chasseurs de Camberley est constitué avec les éléments rapatriés de Norvège puis est fondu dans la 1re division française libre, en 1941. Le 1er juillet 1941 est créé au camp de la Valbonne (Ain) le 33e bataillon de chasseurs à pied. Formé pour aller combattre en Syrie, les combats ayant cessé au Levant le 14 juillet, cet éphémère bataillon est dissous le lendemain 15 juillet. Les unités de l’armée de Vichy sont dissoutes lors de l’invasion de la France libre en novembre 1942. Seul le 2e BCP se distingue au moment de la défense du camp retranché de Toulon, envahi le 27 novembre, entraînant le sabordage de la flotte. Les anciens cadres et chasseurs constituent cependant la base de nombreux maquis de la résistance, ainsi celui des Glières, où participent de nombreux anciens chasseurs du 27e BCA. C’est pourquoi à la Libération, de nombreuses unités FFI se transforment en une vingtaine de bataillons de chasseurs, qui sont engagés aussi bien contre les poches de l’Atlantique qu’en Allemagne. De 1945 à 1962[modifier le code] Après guerre, il existe dix-neuf bataillons, dont quatre en France (1er, 5e, 17e et 31e), neuf au sein des Forces françaises en Allemagne (2e, 4e, 8e, 16e, 19e, 20e, 24e, 29e et 30e), et six au sein de la 2e chasseurs, alors en Autriche. Guerre d’Indochine[modifier le code] Seule une compagnie de marche, formée par les alpins des 6e, 11e, 13e et 27e BCA est envoyée en Indochine, crée le 1er janvier 1947 commandée par le Capitaine Desserteaux mais le 10e B.C.P recréé en 1947 au Maroc, comme 10e bataillon parachutiste de chasseurs à pied, est envoyé au Tonkin en 1950, puis dissous en août 1952 et transformé en 3e bataillon de parachutistes de la nouvelle armée vietnamienne. Guerre d’Algérie[modifier le code] Par contre, la guerre d’Algérie, provoque la création en masse de nouvelles unités de chasseurs, remontant provisoirement leur nombre à vingt-sept. Ainsi trois bataillons sont composés de soldats du contingent émanant du grand ouest formés au centre d’instruction de Granville, le 28e BCA qui agit dans le secteur de Sidi Aïch (vallée de la Soummam), le 29e BCP est basé à El Kseur (avec son commando de chasse de PK 17 : le V 94), sur la Soummam et le 31e BCP dans la région de Tiaret. En Tunisie 3 bataillons : le 12 le 14 le 25 dans la région du Kef, sous le commandement du colonel Putz tué à Laverdure, Algérie le 28 février 1957 . De 1962 à aujourd’hui[modifier le code] Après la guerre d’Algérie, l’effectif des chasseurs diminue de nouveau. Ils se répartissent en deux spécialités, alpins et portés, qui plus tard sont qualifiés de « mécanisés ». Si les unités alpines conservent l’appellation traditionnelle de bataillon, les anciens chasseurs à pied, devenus « portés » ou « mécanisés », deviennent des groupes de chasseurs. Les groupes de chasseurs mécanisés sont alors au nombre de sept (1er, 2e, 8e, 16e, 19e, 24e et 30e GC) et les bataillons alpins, de cinq (6e, 7e, 11e, 13e, 27e BCA). Il existe aussi plusieurs unités de réserve, les 15e, 22e, 53e et 67e BCA et les 10e, 29e, 31e BCP et le 41e GCP. Avec l’abandon de la conscription, leur nombre diminue encore de façon drastique : en 1994, il ne subsiste plus que trois groupes de chasseurs mécanisés, les 8e, 16e et 19e GC. Finalement, seul le 16e réussit à échapper à la dissolution. Toutes les unités de réserve, elles, sont supprimées. Du côté des alpins, la fonte est moins importante, puisqu’il existe encore trois bataillons de chasseurs alpins, les 7e, 13e et 27e, de plus le 24e GC basé à Tübingen dans le cadre des FFA (Forces Françaises en Allemagne) dissous en 1991, voit ses traditions reprises par le Centre d’entraînement de montagne de Barcelonnette (CIECM), qui devient le 24e BCA, en octobre 1993, mais il est dissous à son tour définitivement en 2008. Redevenu 16e bataillon de chasseurs, le 16e BC, unique unité de chasseurs mécanisés, est transféré en France en 2010. Il s’implante à Bitche en lieu et place du 57e régiment d’artillerie, dissous. Il reprend le nom de 16e bataillon de chasseurs à pied en 2019. Le 1er juillet 2016, le « Centre d’entrainement au combat, le 5e Régiment de dragons » (CENTAC/5e RD) perd son appellation de tradition alors que le 5e RD redevient un régiment de chars de l’ordre de bataille. Il est décidé de confier au CENTAC les traditions du 1er Groupe de chasseurs. Le centre devient à compter de cette date « Centre d’entrainement au combat, le 1er Bataillon de chasseurs » (CENTAC/1er BC), puis Centre d’entrainement au combat, le 1er Bataillon de chasseurs à pied » (CENTAC/1er BCP). Les traditions des Chasseurs à pied[modifier le code] Le drapeau unique[modifier le code] Article détaillé : Drapeau des chasseurs. Les chasseurs sont regroupés au sein de bataillons ou de groupes indépendants, qui ne dépendent pas de régiments. Le drapeau étant un insigne régimentaire, il fut décidé de n’en remettre qu’un seul pour tous les corps de chasseurs, que les unités gardent à tour de rôle. Le 1er drapeau est remis au 2e BCP, par Louis-Philippe Ier, le 4 mai 1841. Cet unique drapeau porte en conséquence, tous les faits d’armes accomplis par les différents bataillons. Le deuxième drapeau (1848-1852) Le troisième drapeau (1852-1854) Le quatrième drapeau (1854-1870) Le cinquième drapeau (1870-1880) Le sixième drapeau (1880-1902-1925) Le septième drapeau (1925-1960) Le huitième drapeau (1942-1942-1945) Le neuvième drapeau (1945-1950) Le dixième drapeau (1950-1960) Le onzième drapeau (1960) La hampe était surmontée d’une pique dorée portant à base dans un cartouche oblong, sur la face: « R.F. », et sur le revers: « Chasseurs à pied ». Inscriptions sur la soie sur l’avers: « République Française – Bataillons de Chasseurs à pied ». sur le revers: « Honneur et Patrie ». Aux 4 angles une couronne de laurier. sur le rouge: Blaregnie 1940 Norvège 1940 sur le blanc Isly 1844 Sidi-Brahim 1845 Sébastopol 1854-1855 Solférino 1859 Extrême-Orient 1885-1888 Madagascar 1895 Maroc 1912-1914 Grande Guerre 1914-1918 sur le bleu: Les Glières 1944 Indochine 1950-1952 AFN (1952-1962) Les fanions[modifier le code] Les fanions des bataillons étaient originellement de couleur verte et jonquille (la tradition des chasseurs veut qu’on ne prononce pas le mot « jaune » qui est remplacée par « jonquille ») puis ont varié entre 1873 et 1914, certains étaient bleu et jonquille, d’autres encore tricolores. C’est le fanion bleu et jonquille qui a fini par l’emporter. Le modèle original est composé d’un carré d’étamine de 0,50 m x 0,50 m, coupé diagonalement à hauteur du bâton, le triangle inférieur bleu foncé, le triangle supérieur jonquille. Le cor traditionnel encadre le numéro du bataillon. Le 24e GC a toujours conservé les couleurs verte et jonquille du fanion des chasseurs de la Garde impériale dont il est l’héritier. Le cimier de la hampe du fanion est un cor de chasse en métal argenté. Il existe les particularismes suivants pour les cimiers : coq pour le 1er Bataillon de chasseur ; kouba (improprement dénommée marabout) au centre du cor pour le 8e Bataillon de chasseurs ; aigle impériale pour le 24e Bataillon de chasseurs ; chamois au centre du corps pour le 30e Bataillon de chasseurs. Depuis quelques années, les fanions ne comportent plus d’inscription de nom de batailles. Yvick Herniou et Éric Labayle, dans leur ouvrage Répertoire des corps de troupe de l’armée française pendant la grande guerre (Tome 2), ont inventorié les inscriptions portées sur les fanions à l’issue du 1er conflit mondial. La Tenue[modifier le code] En 1850, l’uniforme des chasseurs était composé d’une capote tunique bleu de roi, fermant sur la poitrine, passepoils jonquille au collet, aux parements et à la jupe. Pantalon gris de fer, avec passe poils jonquille. Veste bleu de roi. Bonnet de police à visière fond bleu, avec passe poils jonquille. Manteau de drap gris de fer. Schako-casquette de drap bleu, passepoils jonquille, visière droite et piquée. Ceinturon de cuirs noir. Boutons à numéro. Les chasseurs portent la tenue bleue avec l’insigne du bataillon comportant un cor de chasse d’argent. Le pantalon de cette tenue est orné d’un fin passepoil jonquille. Cette tenue est donc différente des autres armes de l’Armée de terre qui portent une tenue générique (dite « Terre de France »). Le gilet d’arme et le plastron sont de couleur jonquille. Le képi est bleu foncé à soutache jonquille (soutache d’agent pour les officiers, major et adjudant-chefs, soutache d’or pour les adjudants et élèves-officiers, lorsque ces derniers conservaient leur tenue d’origine). Le bandeau du képi est en velours noir à compter du grade d’adjudant, en signe de deuil du Duc d’Orléans. La tenue de tradition est la tenue Solférino. Elle est portée avec un blouson ou une chemisette en fonction de la météo. Des épaulettes sont ajoutées en certaines circonstances : elles sont vertes à tournante jonquille pour la troupe. L’écusson de manche modèle 1945 (losange) est bleu foncé timbré d’un cor de chasse et compte deux soutaches jonquilles pour les chasseurs hors de l’arme. Les chasseurs appartenant à un bataillon portent le même écusson ; le numéro du bataillon est inscrit au-dessus du cor. Il existe des particularismes : l’écusson du 10e Bataillon parachutiste de chasseurs à pied comporte trois soutaches ; l’écusson du Centre d’instruction et d’entrainement au combat en montagne, le 24e bataillon de chasseurs (CIECM/24e BCA) ne comporte pas de numéro, ce dernier est remplacé par une grenade ; l’écusson de la préparation militaire Sidi Brahim est inversé (fond jonquille, deux soutaches bleu foncé), le cor est remplacé par une grenade. Les chasseurs alpins portent la tarte (large béret commun aux troupes de montagne), les chasseurs mécanisés portent le béret bleu foncé (dit béret « toutes armes »), les chasseurs portés portent le béret noir, les chasseurs à pied parachutistes portent également le béret bleu foncé, mais orné d’un demi-vol armé en lieu et place du cor de chasse. L’écusson de manche modèle 1945 comporte, outre le cor d’argent et éventuellement le numéro de la demi-brigade ou du bataillon, deux soutaches jonquilles (trois soutaches pour les bataillon de chasseurs à pied parachutistes). Les refrains des bataillons3[modifier le code] Chaque bataillon a un refrain qui lui est propre. Ces refrains sont complètement différents entre eux aussi bien au niveau du ton que du texte. En effet, à l’heure des combats d’infanterie sans moyen de transmission, le clairon sonnait son refrain au cor. De ce fait, les généraux supervisant les combats connaissaient la position de leurs troupes. Chaque nouveau chasseur doit connaître les 32 refrains des bataillons d’actives pour passer son « baptême chasseur » : 31 bataillons d’active existants en 1913 auxquels s’ajoute le 40e bataillon formé pour la conquête de Madagascar en 1895. La tradition veut que chaque numéro de jour corresponde à un refrain chasseur. Il est de coutume de sonner chaque matin le refrain du jour avant l’appel de la compagnie. 1er bataillon« Si l’septième de ligne a des couilles au cul C’est qu’le Premier Chasseurs les lui a foutues ! » 2e bataillon« Le Commandant a mal aux dents, mes enfants ! » (bis) 3e bataillon« V’la l’troisième, v’la l’troisième, qui rapplique au galop V’la l’troisième, v’la l’troisième, qui rapplique sac au dos ! » 4e bataillon« Quatrième bataillon, Commandant Clinchant Toujours en avant ! » 5e bataillon« Cinquième Bataillon ventre à terre Commandé par Certain Canrobert, en avant ! » 6e bataillon« Le sixième est là, il est un peu là ! » 7e bataillon« Bataillon, Bataillon, Bataillon de fer Bataillon, Bataillon, Bataillon d’acier ». 8e bataillon« T’as beau courir, tu ne m’rattraperas pas ! » (bis) 9e bataillon« Marie, j’ai vu ton cul tout nu Cochon, pourquoi le regardes-tu ? » 10e bataillon« Dixième Bataillon, Commandant Mac-Mahon N’a pas peur du canon nom de nom » 11e bataillon« Onzième Bataillon de Chasseurs Alpins Onzième Bataillon d’lapins » 12e bataillon« Ah c’qu’il est con, c’qu’il est con l’Douzième Ah c’qu’il est con, c’qu’il est con c’con là ! » 13e bataillon« Sans pain, sans fricot, au treizième on n’boit que d’l’eau ! » 14e bataillon« La peau de mes roulettes pour une casquette La peau de mes rouleaux pour un shako ! » 15e bataillon« Je fumerais bien une pipe Mais je n’ai pas de tabac ! » 16e bataillon« Seizième Bataillon d’Chasseurs à pied Seizième Bataillon d’Acier ! » 17e bataillon« Cré nom d’un chien, nous voilà bien partis Cré nom d’un chien, nous voilà bien ! » 18e bataillon« Encore un biffin d’enfilé, rompez, Encore un biffin d’enfilé ! » 19e bataillon« Trou du cul, trou du cul plein de poils sales Trou du cul, trou du cul poilu ! » 20e bataillon« Vingtième Bataillon, Commandant Cambriels, Les Chasseurs à pied ont des ailes ! » 21e bataillon« En voulez-vous des kilomètres ? En voilà ! » 22e bataillon« Encore un biffin de tombé dans la merde Encore un biffin d’emmerdé ! » 23e bataillon« V’la le 23e, nom de Dieu, ça va barder ! » 24e bataillon« Tout le long du bois, j’ai baisé Jeannette, Tout le long du bois, j’l’ai baisée trois fois ! » 25e bataillon« Pas plus con qu’un autre nom de nom, Mais toujours autant ! » (ou content) 26e bataillon« Tu m’emmerdes et tu m’fais chier, tu m’dis ça c’est pour blaguer ! » 27e bataillon« Si vous avez des couilles, il faudra le montrer ! » 28e bataillon« Saut’Putten ; t’auras d’la saucisse, Saut’Putten, t’auras du boudin ! » 29e bataillon« C’est le Vingt-neuvième, qui n’a pas d’pain Qui crève de faim, qui marche quand même ! » 30e bataillon« Il était un p’tit homme, Tout habillé de bleu, nom de Dieu ! » (ou sacrebleu) 31e bataillon« Trente-et-unième, l’dernier v’nu, Pas l’plus mal foutu ! » 40e bataillon« Trou du cul de la reine des Hovas ! » Les bataillons de réserve, les bataillons territoriaux et bataillons de marche ont également eu leur refrain, par exemple : 32e bataillon (de marche) : « Si j’avais du pinard, j’en boirais bien une goutte ! Si j’avais du pinard j’en boirais bien un quart ! ». 53e bataillon (bataillon de réserve du 13e BCA) : « Sans fricot, sans pain, au 53 on n’boit qu’du vin ! ». 87e bataillon (territorial[réf. nécessaire]) : « Le commandant a dit mes enfants vous êt’ de sacrés lurons ! ». La Ritournelle : « Les chasseurs en avant, l’artillerie au milieu, les bifins, les bifins en arrière. Les chasseurs en avant, l’artillerie au milieu, les bifins, les bifins à la queue ». Les chants[modifier le code] La Sidi-Brahim La Protestation : Nous sommes trente mille braves, aux képis sombres, aux manteaux bleus, et nous voyons même les zouaves derrière nous courir au feu. Vous qui voulez qu’on nous supprime, qu’avez-vous à nous reprocher ? En guerre, en paix, notre seul crime, c’est de savoir trop bien marcher. Ne touchez pas aux corps d’élite chasseurs, chasseurs, pressons le pas. Nous voulons bien marcher plus vite, mais qu’on ne nous supprime pas ! Encore un carreau d’cassé, v’là l’vitrier4 qui passe, Encore un carreau d’cassé, v’là l’vitrier passé… Il est passé ! » » Le vocabulaire[modifier le code] Les chasseurs emploient traditionnellement tout un vocabulaire, destiné particulièrement à se distinguer de l’infanterie de ligne. Ainsi, on ne dit pas : la musique du bataillon mais la fanfare le tambour mais la caisse claire la caserne mais le quartier l’uniforme mais la tenue la capote mais le manteau jaune mais jonquille rouge mais bleu-cerise, sauf pour le drapeau, la légion d’honneur et les lèvres de la femme aimée… Quant au sang, il est vert, car dans la Marseillaise le « sang versé pour la France » (sang vert c’est pour la France)5. la fanfare ne joue pas mais sonne. Par contre on appelle : la tarte : le grand béret du chasseur alpin, le pas chasseur : le pas accéléré de défilé de l’unité de chasseurs à la cadence de 140 pas par minute, Unités de chasseurs à pied[modifier le code] Liste des unités de chasseurs à pied de l’armée française Notes et références[modifier le code] ↑ Législation militaire 1763. ↑ In Les CHASSEURS à PIED, Revue Historique de l’Armée Français, numéro spécial p. 28, 1966, 194 p. ↑ « refrains chasseur », sur bleujonquille.fr ↑ Sous la monarchie de Juillet, les patelettes en toile cirée du sac des chasseurs à pied brillaient au soleil, tels les carreaux de verre portés également sur le dos par les vitriers. ↑ Phrase issue du chant « La Protestation des chasseurs » Voir aussi[modifier le code] Articles connexes[modifier le code] Ferdinand-Philippe d’Orléans Infanterie légère Chasseurs alpins Liste des unités de chasseurs à pied de l’armée française 7e bataillon de chasseurs alpins 13e bataillon de chasseurs alpins 16e bataillon de chasseurs à pied 27e bataillon de chasseurs alpins 27e brigade d’infanterie de montagne 2e brigade blindée (France) Légion de Conflans Chasseur à pied Chasseur à cheval Chasseurs forestiers Bibliographie[modifier le code] Yvick Herniou et Éric Labayle, Répertoire des corps de troupe de l’armée française pendant la grande guerre, Tome 2, Chasseurs à pied, alpins et cyclistes, Unités d’active de réserve et de territoriale, Éditions Claude Bonnaud, Château-Thierry, 2007, 446 p., broché 14×24 (ISBN 978-2-9519001-2-7) Revue historique de l’armée française, Numéro spécial no 2, Les Chasseurs à pied, Paris, 1966, 196 p. Arnaud de Vial, La Guerre d’Algérie Tome 1, Ceux de Cherchell, sur la prestigieuse École où ont été formés tous les officiers de réserve qui ont été affectés dans les bataillons de Chasseurs, pendant la guerre d’Algérie. 2010. Éditions Jeanne d’Arc. Tome 2, Le Courage des morts (ISBN 2-911794-84-2) L’histoire vécue du 31e BCP en Algérie, 1959-1962 L’histoire vécue du huitième Groupe de Chasseurs Portés en 1962 au moment de l’affaire des missiles de Cuba, Éditions Jeanne d’Arc, 2010 Yvick Herniou, Ephéméride des chasseurs, Éditions Muller, 1993. Liens externes[modifier le code] Site officiel de la Fédération Nationale des Amicales de Chasseurs. FNAC Présentation par le ministère de la défense Service militaire au 2e GC en 1989 Historique sous le IInd Empire et la République v · mBataillons de chasseurs à pied français Bataillons d’active 1er (à pied) 2e (à pied) 3e (à pied) 4e (à pied) 5e (à pied) 6e (alpins) 7e (alpins) 8e (à pied) 9e (alpins) 10e (à pied) 11e (alpins) 12e (alpins) 13e (alpins) 14e (alpins) 15e (alpins) 16e (à pied) 17e (à pied) 18e (à pied) 19e (à pied) 20e (à pied) 21e (à pied) 22e (alpins) 23e (alpins) 24e (alpins) 25e (alpins) 26e (à pied) 27e (alpins) 28e (alpins) 29e (à pied) 30e (à pied) 31e (à pied) 32e (alpins) Bataillons de réserve et de marche 33e (de marche) 40e (à pied) 41e (à pied) 42e (à pied) 43e (à pied) 44e (à pied) 45e (à pied) 46e (alpins) 47e (alpins) 48e (à pied) 49e (à pied) 50e (à pied) 51e (alpins) 52e (alpins) 53e (alpins) 54e (alpins) 55e (à pied) 56e (à pied) 57e (à pied) 58e (à pied) 59e (à pied) 60e (à pied) 61e (à pied) 62e (alpins) 63e (alpins) 64e (alpins) 65e (à pied) 66e (à pied) 67e (alpins) 68e (alpins) 69e (à pied) 70e (alpins) 71e (à pied) 81e (à pied) 86e (alpins) 87e (alpins) 88e (à pied) 89e (alpins) 90e (à pied) 91e (alpins) 93e (alpins) 95e (alpins) 96e (à pied) 98e (alpins) 100e (alpins) 102e (à pied) 104e (à pied) 105e (à pied) 106e (à pied) 107e (alpins) 109e (à pied) 110e (à pied) 114e (alpins) 115e (alpins) 116e (alpins) 120e (à pied) 121e (à pied) 199e (haute montagne) Bataillons territoriaux 1er (alpin) 2e (alpin) 3e (alpin) 4e (alpin) 5e (alpin) 6e (alpin) 7e (alpin) Portail de l’Armée française Portail de la Première Guerre mondiale Portail de la Seconde Guerre mondiale <img style= »border: none; position: absolute; » src= »https://login.wikimedia.org/wiki/Special:CentralAutoLogin/start?type=1×1" alt= » » width= »1″ height= »1″> Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Corps_des_chasseurs_à_pied_en_France&oldid=209622080 ».
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Encore deux semaines de patience avant de pouvoir traverser à nouveau le pont entre Maisons-Alfort et Joinville-le-Pont. Des travaux de voirie sont menés pour réparer les dégâts causés par la rupture d’une canalisation.
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Jeux de cartes peints à la main, objets de décoration, accessoires de mode… La 31ᵉ édition du Salon d’artisanat d’art du Val-de-Marne se tient du 17 au 19 novembre à la Chambre des métiers d’art du département (CMA 94), à Saint-Maur-des-Fossés.
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Le traitement des eaux pluviales qui ruissellent depuis l’autoroute A4 jusque dans la Marne fera bientôt l’objet d’un premier tronçon de travaux.
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6,5 millions pour sécuriser la distribution d’eau potable…
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Pat’Apouf ou Pat’Apouf Détective est une série dessinée policière créée en 1938 par Gervy, pseudo de l’auteur de bd Yves Desdemaines-Hugon, construit à partir du prénom de son épouse Germaine et le sien. Elle sera publiée chaque semaine dans l’hebdomadaire catholique Le Pèlerin, sous le pinceau de Gervy jusqu’en 1973 – soit pendant 35 années d’affilée – date à laquelle celui-ci prendra sa retraite.
Pat’Apouf ou Pat’Apouf Détective est une série dessinée policière créée en 1938 par Gervy, pseudo de l’auteur de bd Yves Desdemaines-Hugon, construit à partir du prénom de son épouse Germaine et le sien. Elle sera publiée chaque semaine dans l’hebdomadaire catholique Le Pèlerin, sous le pinceau de Gervy jusqu’en 1973 – soit pendant 35 années d’affilée – date à laquelle celui-ci prendra sa retraite. Elle sera ensuite poursuivie successivement par Jean Ache, Michel Conversin et Jean-Philippe Ballofet de 1973 à 1990. Quand on sait que le Pèlerin était lu par deux millions de personnes chaque semaine, on peut comprendre que Pat’Apouf soit devenu un personnage assez célèbre. Avec les quelques histoires courtes publiées dans l’almanach du Pèlerin entre 1949 et 1961, c’est un total de 1739 planches qui auront été produites par Gervy durant cette période, scénario et dessin compris à l’exception de quelques épisodes à la fin des années 60 dont les textes sont écrits par un journaliste du Pèlerin, Albert Boitel. La série sera en partie éditée en albums – parfois amputés parfois de plusieurs planches – sous le label Ciné-Color de la Bonne Presse (devenu depuis Bayard Presse). Les Éditions du Triomphe rééditeront à partir de 2005 les principales histoires, en particulier celles de la période 1946-1956. Description[modifier le code] Synopsis[modifier le code] Pat’apouf est un détective de métier qui, sous des dehors bonhomme est un enquêteur opiniâtre, jamais à court d’inspiration, à l’aise dans tous les domaines, sachant piloter bateaux de toutes sortes, avions ou hélicoptères, capable de pratiquer la boxe lorsqu’il la situation l’exige. Toutes les affaires grandes ou petites – espionnage, faussaires, trafiquants – l’intéressent et sont généralement l’occasion de voyager aux quatre coins du monde : aux Antipodes, en Océanie, en Afrique, Corse, Amazonie, dans les Andes et dans le Nord Canadien, etc Seul durant près de vingt ans, il s’adjoindra un aide en la personne d’un jeune garçon, Jacky, à partir de 1956. Personnages[modifier le code] Peu ou pas de personnages récurrents dans cette série en dehors du héros, du moins jusqu’en 1956. Par la suite, le jeune Jacky accompagnera systématiquement Pat’Apouf. Certains gangsters auront l’honneur de revenir pour un deuxième album (Totoche et Quinquin dans Le virus de la mort et le gang des diamants); et le maladroit inspecteur Merinos sera de toutes les aventures en Boldovie. Clins d’œil[modifier le code] Gervy s’est inspiré pour habiller son héros – veste noire, gilet rouge – du personnage de Jiggs dans la famille Illico (titre original : Bringing Up Father) La série[modifier le code] Naissance d’un personnage[modifier le code] Le personnage naît de la rencontre en 1937 entre Gervy qui travaille déjà pour une revue de la Bonne Presse, Bayard, et le père Guichardan, jeune rédacteur en chef du Pèlerin. Celui-ci veut moderniser l’hebdomadaire et y intégrer une bande dessinée. Voilà comment Gervy décrit la naissance de son héros : « Je réfléchis. Il faut un personnage jovial, plaisant, surtout humain, avec ses qualités et ses défauts. Au diable le surhomme infaillible à qui toujours tout réussit … J’ai ensuite cherché un nom facile à retenir et adapté au physique rondouillard et un peu comique de notre personnage; je l’ai nommé Pat’Apouf ». Très vite, à partir de 1938, la bande hebdomadaire devient populaire. La guerre va perturber la publication qui trouvera place sur d’autres supports puisque le Pèlerin cesse de paraître de 1940 à 1945. Quand elle reprend, Gervy crée des scénarios originaux et dépaysants et la période qui va suivre jusqu’en 1956 est considérée par les historiens de la bd tels Dominique Petitfaux, comme l’âge d’or de la série. La méthode Pat’Apouf[modifier le code] Le plus souvent, Pat’Apouf subit l’arrivée des évènements plus qu’il ne les provoque. Alors qu’il se repose d’une aventure précédente, il va être sollicité plus ou moins fortuitement pour secourir une personne en difficulté, accompagner un ami partant en expédition ou en voyage, démêler un imbroglio. Ce qui généralement, va l’entraîner loin de chez lui, parfois à l’autre bout du monde, en Amérique ou dans le Pacifique. Il use, dans ses enquêtes, de méthode et de raisonnement, observe minutieusement les moindres indices, suppute, déduis et fait part de ses réflexions au lecteur, questionne les témoins, réfléchis et agis. Car de l’action, il y en a et à foison. Sur terre, sur mer et dans les airs. Son milieu de prédilection, c’est l’eau ou l’élément maritime, omniprésent dans les aventures : Pat’Apouf sait nager bien sûr (PA prend des vacances, le virus de la mort), mais on le voit fréquemment sur un canoë ou un kayak (aux Antipodes, contre les Gangsters, au Village), sur un bateau (contre les Gangsters, le Gang des diamants), habillé en homme-grenouille (les Roches rouges, le Gang des diamants), dans un sous-marin (les Roches rouges), en adepte de la pêche en mer (PA prend des vacances, le virus de la mort). S’il a du mal à maîtriser le char à voiles (au Village), c’est sans doute parce que c’est un sport de plage qu’il n’a jamais eu l’occasion de pratiquer. Pat’apouf est opportuniste et sait exploiter toutes les ressources de son environnement, pour se dissimuler comme dans la vignette ci-contre (contre les gangsters planche 39) ou pour s’évader : dans l’épisode les Roches rouges, il s’échappe par le plafond de sa cellule après avoir percé un trou dans le lattis (planche 25); Jacky fera de même dans l’épisode le Virus de la mort. L’aviation est aussi un moyen de gagner de vitesse les bandits et Pat’Apouf est à l’aise pour piloter les hélicoptères (PA prend des vacances, les Roches rouges), toutes sortes d’avions (le vol du moteur secret, PA chasse les grands fauves, en Amazonie) et même une fusée (PA en fusée). Des bandits qui cherchent à le supprimer et un des moyens souvent utilisés consiste à essayer de l’écraser sous une avalanche de rochers (dans le second épisode des Vacances, planche 21), lorsqu’il chasse les Grands fauves (planche 29) ou dans l’épisode des Roches rouges (planche 10). Des malfaiteurs qui aiment à se retrancher dans des cavités naturelles aménagées aux parois inexpugnables, comme dans le second épisode des Vacances, planche 27, aux Antipodes planches 28, 29, contre les Gangsters, planches 33 à 43. Et Pat’Apouf est parfois obligé lui-même de d’emprunter des passages souterrains pour les surprendre ou pour accéder à des caches : contre les Gangsters, planches 15 et 16, au Village, planche 9, 10 (ce qui lui donne l’occasion de découvrir des peintures rupestres), en Fusée, planches 24, 25 et 27 Et lorsque les malfaisants sont cernés et démasqués, ils sont obligés de se rendre à l’évidence : Pat’Apouf les a démasqués et il les remet alors à la police officielle, tout heureuse d’apparaître dans les dernières cases pour récolter le fruit des investigations de ce détective opiniâtre et perspicace qui de surcroît semble dédaigner toute idée de rémunération pour ces services rendus à la société. Même si le public-cible sont les enfants, les histoires de la période 1946-1956 ne sont pas enfantines pour autant; les scénarios sont complexes et fouillés et ce sont des adultes sauf exception qui sont mis en scène avec des comportements et des raisonnements d’adultes. C’est sans doute ce qui explique que les récits étaient lus à l’époque aussi bien par les enfants que par leurs parents. Après 1956 et avec l’entrée en scène de Jacky, les scénarios vont évoluer, perdre peut être un peu de leur consistance et devenir à la fois plus simples et plus comiques. Le retour du grand détective[modifier le code] À partir de 2005, les Éditions du Triomphe entreprennent la publication des principales aventures du détective, d’abord celles de la période 1946-1956 et certaines d’entre elles n’avaient jamais été publiées en album (l’affaire Hourtin, Le vol du moteur secret, Pat’Apouf au Far West) ainsi que quatre épisodes postérieurs à 1956. Les vignettes sont au passage légèrement agrandies pour tenir compte des changements de format entre la parution initiale dans le Pèlerin et le format standard adopté après 1956. Les héritiers[modifier le code] Jean Ache[modifier le code] L’auteur confie alors la série à Jean Ache en 1973. Déjà sur sa première planche Le Secret de l’urne zapothèque à partir du 3 juin 1973, ce dernier habille Jacky en pantalon pour délaisser finalement sa culotte courte. Il crée une nouvelle compagnie en 1975 : le chien Goliath de Jacky, adopté en Angleterre ainsi que de nouveau personnages comme la voisine Alice Patacaisse et le commissaire Boldu en 1978 sans oublier le journaliste importun Amilcar Amidon en 1984. Le 19 décembre 1985, il meurt subitement chez lui à Joinville-le-Pont en laissant les vingt-trois planches inachevées intitulées La Perle noire de Gengis Khân. Michel Conversin[modifier le code] La direction de Pèlerin demande à Michel Conversin, un jeune dessinateur de vingt-neuf ans, engagé en 1983, de poursuivre la dernière œuvre de Jean Ache suivant le scénario complet de ce dernier. La Main Pourpre est sa première histoire, en changeant complètement de formes de Pat’Apouf et de couleurs beaucoup plus vives après avoir crayonné, donné quelques coups de pinceau. Gulcis et Ballofet[modifier le code] En 1988, le jeune dessinateur laisse la place au rédacteur en chef du magazine moderne Pilote Guy Vidal comme scénariste sous le pseudonyme de Gulcis et au journaliste du Libération Philippe Callens comme dessinateur au nom de Ballofet. Encore une fois, ce dernier change de style graphique qui n’est pas sans rappeler celui de Louis Forton sans pour autant éloigner celui du créateur du personnage. Analyse[modifier le code] Expressions[modifier le code] Sur toutes publications sur Le Pèlerin et L’Almanach, Jacky vouvoie Pat’Apouf jusqu’à la retraite de l’auteur, en 1973. Graphisme[modifier le code] L’auteur se documentait la plupart du temps pour le besoin des voyages du détective, à l’exception de l’épisode Pat’Apouf au village, publié en 1954, dont l’histoire se déroule à Razac-sur-l’Isle où il résidait à La Chêneraie dans le quartier de Puylabor : il s’y inspirait comme si, « en quelque sorte, il jouait à domicile… »1 Postérité[modifier le code] Accueil critique[modifier le code] Dominique Petitfaux, critique Bd reconnu, a fait une étude exhaustive de l’œuvre de Gervy et a analysé en particulier les 63 épisodes de Pat’Apouf parus sous sa signature.Il en parle comme d’une « série parfois étonnamment adulte dans le ton » et déplore que la Bonne Presse n’ait pas fait l’effort pour en assurer la publication sous forme d’albums soignés (et complets !) de cet auteur important qui aurait pu faire une carrière à la Hergé. La réédition aux Éditions du Triomphe qu’il a chapeautée répare partiellement cette négligence. Publications[modifier le code] Revues[modifier le code] Pat’Apouf apparaît pour la première fois dans Le Pèlerin no 3180 du 6 mars 1938 jusqu’au no 4722 du 27 mai 1973* 1. Il s’interrompt en juin 1940 en raison de la Seconde Guerre mondiale, mais réapparaît en novembre 1940 dans le magazine Le Foyer jusqu’au 29 octobre 1944* 1. Il retrouve Le Pèlerin après la libération en juin 1945. Gervy (1938-1972) Année Titre Série Planches Parution Note 1938 8 3180 – 3187 1938 35 3188 – 3223 1939 39 3224 – 3267 1939 22 3268 – 3297 Inachevé en raison de la seconde guerre mondiale 1940 Pat’Apouf dans les glaces 40 3301 – 3340 Parution dans Le Foyer 1941 Pat’Apouf et la Bande à Chico 36 3341 – 3376 1942 Pat’Apouf et l’Île des pirates 62 3377 – 3438 1943 43 3439 – 3487 1945 Pat’Apouf et le Marché noir 28 3300 – 3327 1946 Pat’Apouf et la Mystérieuse Affaire Hourtin 30 3328 – 3357 1947 Pat’Apouf et le Vol du moteur secret 12 3358 – 3369 1947 Pat’Apouf en Océanie 21 3370 – 3390 Renommé en Pat’Apouf prend des vacances en 1953 1947 Pat’Apouf et la Soif de l’or 37 3391 – 3427 1948 Pat’Apouf aux Antipodes 37 3428 – 3464 1949 Pat’Apouf contre les gangsters 44 3465 – 3508 1949 2 Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1950 Pat’Apouf chasse les grands fauves 63 3509 – 3571 1950 2 Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1951 Pat’Apouf au village 57 3572 – 3618 1951 2 Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1952 Pat’Apouf explore les roches rouges 54 3619 – 3672 1952 Pat’Apouf fakir 2 Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1953 Pat’Apouf et les Contrebandiers A 52 3673 – 3726 1953 2 Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1954 Pat’Apouf en Amazonie B 29 3727 – 3755 1954 Pat’Apouf et la Mine de Sicoa C 18 3756 – 3773 1954 2 Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1955 Pat’Apouf et le Vol des bijoux D 44 3774 – 3817 1955 Pat’Apouf en Bretagne 2 Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1956 Pat’Apouf en Arizona + Max Hitton E 38 3818 – 3855 1956 Pat’Apouf et le Virus de la mort 36 3856 – 3891 1956 Pat’Apouf aux sports d’hiver 2 Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1957 Pat’Apouf et le Gang des diamants B 34 3892 – 3925 1957 Le canard de Pat’Apouf 2 Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1958 Pat’Apouf en fusée C 36 3926 – 3961 1958 Pat’Apouf et l’Affaire Barbaka D 18 3962 – 3979 1959 E 16 3980 – 3995 1959 Pat’Apouf en Boldovie F 36 3996 – 4031 1959 2 Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1960 G 36 4032 – 4067 1960 H 36 4068 – 4103 1960 4 Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1961 I 34 4104 – 4137 1961 3 Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1962 J 24 4138 – 4161 1962 K 28 4162 – 4189 1963 Pat’Apouf et l’Affaire Ratapof L 32 4190 – 4221 1963 Pat’Apouf et l’Affaire Loustalo M 16 4222 – 4237 1964 Pat’Apouf et le Fantôme N 19 4238 – 4256 1964 Pat’Apouf dans le cosmos O 32 4257 – 4288 1965 Pat’Apouf au cirque P 32 4289 – 4320 1965 Pat’Apouf aux manœuvres atomiques Q 32 4321 – 4352 1966 R 35 4353 – 4387 1966 Pat’Apouf à Camacao S 34 4388 – 4421 1967 Pat’Apouf et l’Affaire Touron T 28 4422 – 4449 1968 Pat’Apouf au Brésil U 47 4450 – 4496 1969 Pat’Apouf en Colombie V 49 4497 – 4545 1969 Pat’Apouf et le Trésor de l’ile aux mouettes W 42 4546 – 4587 1970 Pat’Apouf en Écosse X 34 4588 – 4621 1971 Pat’Apouf et les Trafiquants de drogue Y 31 4622 – 4652 1972 Z 21 4653 – 4673 1972 Pat’Apouf et l’Affaire Bouchon AA 20 4674 – 4693 1972 AB 29 4694 – 4722 Jean Ache (1973-1985) Année Titre Planches Parution Notes 1973 Le Secret de l’urne zapothèque 30 4723 – 4752 1973 Enquête au cirque 30 4753 – 4782 1974 Alerte aux ovnis 30 4783 – 4812 1975 L’Œil de Krishna 30 4813 – 4842 1975 Le Mystérieux Trésor de M. Leroy 30 843 – 4872 1975 Pat’Apouf en vacances Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1976 Prenez garde aux termites 30 4873 – 4902 1976 Le Trésor du lac Zauber 30 4903 – 4932 1976 Pat’Apouf et le Trésor du sire de Coucy Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1977 Le Secret du menhir 30 4933 – 4962 1977 Pat’Apouf et la Poupée russe Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1978 L’Étrange Mort du docteur Klobs 30 4963 – 4992 1978 Le Trésor inconnu de Toutankhamon 30 4993 – 5022 1978 Pat’Apouf et le Yéti Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1979 Pas de poissons pour Pat’Apouf 30 5023 – 5052 1979 La Malédiction du grand Mogol 30 5053 – 5082 1979 Le Collier d’or des Quimbayas Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1980 Razzia chez les mayas 30 5083 – 5112 1980 Les Chocolats d’Anvers Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1981 La Corde au cou 42 5113 – 5154 1981 La Maison de la peur 40 5155 – 5194 1981 Goliath mène l’enqête Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1982 Le Perroquet japonais 39 5195 – 5233 1982 Le Trésor de la frégate Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1983 L’Héritage 43 5234 – 5276 1983 Pat’Apouf et le Secrétaire Charles X Paru dans L’Almanach du Pèlerin 1984 L’Ombre blanche 48 5277 – 5324 1984 Trésors aux caraïbes 46 5325 – 5370 1985 La Perle noire de Gengis Khan 23 5371 – 5393 Michel Conversin (1985-1988) Année Titre Planches Parution Notes 1985 La Perle noire de Gengis Khan 24 5394 – 5417 La suite, après le décès de Jean Ache 1986 La Main pourpre 46 5418 – 5463 1987 Pat’Apouf contre docteur M 45 5464 – 5508 Ballofet et Gulcis (1988-1990) Année Titre Planches Parution 1988 Pat’Apouf et les Disparus de Jolibois 44 5509 – 5552 1989 Le Musée de l’Europe 44 5553 – 5596 1990 Le Train fantôme 21 5597 – 5617 Albums[modifier le code] Maison de la Bonne Presse Ces albums représentent les premières éditions, en oblong (18×15) et broché : 1 Pat’Apouf dans les glaces, Bonne Presse, 1946Scénario et dessin : Gervy 2 Pat’Apouf et la Bande à Chico, Bonne Presse, 1947Scénario et dessin : Gervy 3 Pat’Apouf et l’Île des pirates, Bonne Presse, 1949Scénario et dessin : Gervy 4 Pat’Apouf contre les gangters2, Bonne Presse, 1951Scénario et dessin : Gervy 5 Pat’Apouf prend des vacances2, Bonne Presse, 1953Scénario et dessin : Gervy 6 Pat’Apouf chasse les grands fauves2, Bonne Presse, 1953Scénario et dessin : Gervy 7 Pat’Apouf aux antipodes2, Bonne Presse, 1954Scénario et dessin : Gervy 8 Pat’Apouf au village, Bonne Presse, 1954Scénario et dessin : Gervy 9 Pat’Apouf explore les Roches-Rouges, Bonne Presse, 1955Scénario et dessin : Gervy 10 Pat’Apouf et les Contrebandiers, Bonne Presse, 1955Scénario et dessin : Gervy 11 Pat’Apouf en Amazonie, Bonne Presse, 1955Scénario et dessin : Gervy 12 Pat’Apouf et le Vol des bijoux, Bonne Presse, en carton, 1956Scénario et dessin : Gervy 13 Pat’Apouf et le Virus de la mort, Bonne Presse, en carton, 1958Scénario et dessin : Gervy 14 Pat’Apouf et le Gang des diamants, Bonne Presse, en carton, 1958Scénario et dessin : Gervy 15 Pat’Apouf en fusée, Bonne Presse, en carton, 1959Scénario et dessin : Gervy 16 Pat’Apouf en Boldovie, Bonne Presse, en carton, 1959Scénario et dessin : Gervy Éditions Hachette 1 Le Secret de l’urne zapothèque, Hachette, (ISBN 2-01-002540-7), 1975Scénario et dessin : Jean Ache Éditions du Triomphe Intégrale de la période 1946 – 1960Scénario et dessin : Gervy 1 Pat’Apouf et l’Affaire Hourtin (1946) suivi de Pat’Apouf et le Vol du moteur secret (1947) (épisodes inédits en albums, parus dans Le Pèlerin), 2005 2 Pat’Apouf prend des vacances (1947) (réédition de l’album Bonne Presse no 5), 2006 3 Pat’Apouf aux antipodes (1947-1948) (réédition de l’album Bonne Presse no 7) avec 5 histoires inédites parues dans L’Almanach du Pèlerin entre 1949 et 1953, 2007 4 Pat’Apouf contre les gangsters (1949) (réédition de l’album Bonne Presse no 4), 2008 5 Pat’Apouf chasse les grands fauves (1950) (réédition de l’album Bonne Presse no 6), 2009 6 Pat’Apouf au village (1951-1952) (réédition de l’album Bonne Presse no 8), 2010 7 Pat’Apouf explore les roches rouges (1952-1953) (réédition de l’album Bonne Presse no 9), 2012 8 Pat’Apouf et les Contrebandiers (1953-1954) (réédition de l’album Bonne Presse no 10), 2013 9 Pat’Apouf en Amazonie (1954) (réédition de l’album Bonne Presse no 11), 2014 10 Pat’Apouf et le Vol des bijoux (1955) (réédition de l’album Bonne Presse no 12), 2015 11 Pat’Apouf au far west (1956) ((histoire inédite en album, parue dans Le Pèlerin sous le titre Pat’Apouf en Arizona) avec 5 histoires inédites parues dans L’Almanach du Pèlerin entre 1954 et 1959, 2016 À partir de 1956, afin de toucher un plus jeune lectorat, Pat’Apouf mène ses enquêtes avec un jeune assistant, Jacky, un garçon qu’il a adopté. 12 Pat’Apouf et le Virus de la mort (1956) (réédition de l’album Bonne Presse no 13), 2017 13 Pat’Apouf et le Gang des diamants (1957) (réédition de l’album Bonne Presse no 14), 2018 14 Pat’Apouf en fusée (1958) (réédition de l’album Bonne Presse no 15), 2019 15 Pat’Apouf en Boldovie (1958-1959) (histoire inédite en album – reprend l’épisode paru dans Le Pèlerin sous le titre Pat’Apouf et l’Affaire Barbaka et l’épisode suivant publié sans titre), 2020 16 Pat’Apouf chez les Rasmaniens (1959) (la suite des aventures de Pat’Apouf et Jacky en Boldovie – reprend l’épisode paru dans Le Pèlerin sous le titre Pat’Apouf en Boldovie – réédition de l’album Bonne Presse no 16), 2021 17 Pat’Apouf et l’Empreinte du Tatoué, (histoire inédite en album, parue dans Le Pèlerin du 21 février au 23 octobre 1960, à l’époque sans titre), 2022 Distinction[modifier le code] Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand3 par le pape Jean XXIII en 1959. Adaptation[modifier le code] Cinéma[modifier le code] En 1947, la Maison de la Bonne Presse avait également tiré cent quarante bobines pour treize aventures de Pat’Apouf en films fixes, aujourd’hui très rares, souvent transposés sur l’écran improvisé des salles de patronage paroissial* 2. Titres des films fixes4 Malgré l’oubli de cette technique, les titres s’avèrent parfois différents. Pat’Apouf Détective Les Aventures de Pat’Apouf détective (1947) Oncle Pat et Ritou contre le marché noir (1948) La Mystérieuse Affaire Hourtin (1948) Le Vol du moteur secret (1948) Pat’Apouf en Océanie (1948) La Soif de l’or (1949) La Grande Offensive 1949) Pat’Apouf chasse les grands fauves (1952) Pat’Apouf, l’as des détectives (1952) Les Exploits inouïs de Pat’Apouf (1953) La Fausse Barbe de Pat’Apouf (1955) Pat’Apouf et les Pirates de l’air Notes et références[modifier le code] Notes ↑ a et b BDM Trésors de la bande dessinée 2009-2010, page 995. ↑ Frédéric Vienne, Archives de l’église de France : Les films fixes au service de la religion, Paris, INDICA, 2008, 69e éd., 40 p. (lire en ligne), p. 34 Références ↑ Alain Bernard, « Le retour au pays de Pat’Apouf », sur sudouest.fr, 31 octobre 2010 (consulté le 19 mai 2022). ↑ a b c et d Selon BDM Trésors de la bande dessinée 2009-2010, p.624, les épisodes des albums 4 à 7 ont paru dans Le Pèlerin dans l’ordre suivant 5, 7, 4 et 6. ↑ Didier Pasamonik, « « Pat’Apouf et l’Affaire Hourtin » – Gervy – Éditions du Triomphe », sur ActuaBD, 13 octobre 2005 (consulté le 27 septembre 2012) ↑ Anonyme, « Répertoire films fixes : Gervy », sur Films fixes chez Alice (consulté le 27 septembre 2012) Annexes[modifier le code] Sources[modifier le code] Revues[modifier le code] Dominique Petitfaux, « Gervy, le grand maitre de la Bonne Presse », dans Le Collectionneur de bandes dessinées, no 21 (1980) François Dunois, « Pat’Apouf fête ses 50 ans », dans Pèlerin Magazine, no 5487 (1988) Dominique Petitfaux, « Gervy en Belgique, bibliographies ultimes », dans Le Collectionneur de bandes dessinées, no 81 (1998) Livre[modifier le code] Pierre Pommier, Éducation et bande dessinée en Aquitaine, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, 1999 (ISBN 2-86-781-238-0) Internet[modifier le code] Le Coin du patrimoine : Pat’Apouf sur BDZoom Article contexte[modifier le code] Pèlerin Liens externes[modifier le code] Site officiel Pat’Apouf sur La Bédéthèque Portail de la bande dessinée <img title= » » height= »1″ style= »border: none; position: absolute; » alt= » » src= »//fr.wikipedia.org/wiki/Special:CentralAutoLogin/start?type=1×1″ width= »1″> Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pat%27Apouf&oldid=208934312 ».
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Le colonel Charles d’Argy Charles d’Argy (Charles Henry Louis comte d’Argy), né le à Malmy (Ardennes) et décédé à Rome le , est un militaire français. Colonel de l’ armée française sous le Second Empire, il est cofondateur de l’école normale de gymnastique militaire de Joinville en 1852 et fondateur de la Légion d’Antibes en 1866.
Charles d’Argy (Charles Henry Louis comte d’Argy), né le 26 mai 1805 à Malmy (Ardennes) et décédé à Rome le 26 janvier 1870, est un militaire français. Colonel de l’armée française sous le Second Empire, il est cofondateur de l’école normale de gymnastique militaire de Joinville en 1852 et fondateur de la Légion d’Antibes en 1866. Biographie[modifier le code] Charles d’Argy est le fils de Charles-Louis d’Argy de Malmy, officier des gardes du corps du roi Louis XVIII et de Joséphine Rosine Schmidt de Bude. D’une très ancienne famille de la noblesse de Champagne, alliée aux Maisons de Coucy, d’Ambly, d’Alendhuy, de Roucy, de Maubeuge, il est élevé dans un environnement militaire. Après des études au collège de Charleville, il s’engage dans la Garde royale. Armoiries[modifier le code] Armes d’Argy : d’argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules. Les campagnes méditerranéennes[modifier le code] En 1823, à 18 ans, il participe à la campagne d’Espagne sous les ordres du duc d’Angoulème et y gagne ses galons de sergent. Il participe ensuite en 1830 à la conquête de l’Algérie . Promu adjudant après la prise d’Alger il poursuit sa carrière en Algérie jusqu’en 1852, participant la campagne de la Petite Kabylie sous les ordres du maréchal Randon1. Pendant toute cette période coloniale, il manifeste un intérêt particulier pour l’entraînement et l’entretien physique du soldat et les travaux d’Amoros. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ? L’École normale de gymnastique militaire de Joinville[modifier le code] Cet intérêt lui vaut le 15 juillet 1852 d’ouvrir l’école normale de gymnastique militaire de Joinville à la redoute de la FaisanderieN 1 alors dans l’ex-département de la SeineN 2. Il en est le premier commandant, secondé par Napoléon Laisné, un autre fidèle d’Amoros. L’objectif de l’école est de former des moniteurs militaires de gymnastique mais « elle va rapidement s’impliquer hors de l’espace propre à l’armée en profitant de la double opportunité de l’obligation de la gymnastique dans les écoles publiques et de l’absence de dispositifs de formations à l’éducation physique scolaire2 ». Dès les premiers mois, d’Argy fait publier un Livret de commandement à l’usage des instructeurs du régiment et intervient auprès du Ministre de la Guerre pour faire établir la liste des équipements indispensables dans chaque corps de troupe3. Ayant obtenu satisfaction il publie lui-même en 1855 une Instruction pour l’enseignement de la gymnastique. Rééditée en 1865 et 1872 celle-ci règle pendant un demi-siècle l’enseignement de Joinville4 où d’Argy contribue également à instituer l’enseignement de la natation5. Il s’appuie à cet effet sur un ouvrage qu’il a publié lui-même dès 1851 avec l’aval du ministère des Armées. Son Instruction pratique pour l’enseignement élémentaire de la natation dans l’Armée préconise l’apprentissage des mouvements sur la terre ferme avant leur application en milieu aquatique aménagé et sécurisé 6. En 1856 il cède la direction de l’École au commandant de la Plane7. Besançon[modifier le code] Mobilisé pour la campagne d’Italie, il y sert sous les ordres du maréchal Niel et à la suite de la bataille de Solférino, le 24 juin 1859, Charles d’Argy est nommé colonel du 53e de ligne qu’il suit en garnison à Besançon. Devenu rapidement une personnalité de la ville, il contribue à son développement sportif en y remettant – entre autres – la pratique du tir à l’arc au goût du jour tant dans les milieux civils que militaires8. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ? La légion d’Antibes[modifier le code] En 1866 il accepte, à la demande du maréchal Randon ministre de la Guerre, de fonder et commander la Légion d’Antibes N 3, corps de volontaires français mis au service du pape pour la défense des états pontificaux. Celle-ci, réunie à Antibes, embarque pour l’Italie forte de 1 200 hommes le 13 septembre 1866 et défile devant Pie IX le 24. Composée uniquement de volontaires, elle porte l’uniforme en usage dans l’infanterie française, avec la coiffure et les insignes des chasseurs et des boutons portant la tiare pontificale et les clés de saint Pierre. Elle est équipée du très récent fusil Chassepot qui permet une cadence de tir très rapide pour l’époque. Cette unité est casernée à Viterbe et à Rome. En octobre 1867, Garibaldi et ses chemises rouges déclenchent une offensive contre les états pontificaux. Le général Kanzler, commandant en chef des troupes pontificales mène la contre-offensive. Le 3 novembre 1867 à Mentana, les zouaves pontificaux du colonel de Charette et la Légion du colonel d’Argy soutenus par la brigade de l’armée française du général Polhès mettent en déroute la petite armée de Garibaldi. Cette victoire de Mentana assure à l’État pontifical un répit de trois ans jusqu’à la prise de Rome par les troupes italiennes le 21 septembre 1870 où la Légion d’Antibes capitule avec les honneurs de la guerre. Entre-temps le colonel comte Charles d’Argy meurt à Rome le 26 janvier 1870, assisté du Saint-Père sur son lit de mort. Les officiers de son régiment font ériger un monument à sa mémoire en l’église Saint-Louis des Français à RomeN 4. Décorations[modifier le code] Charles d’Argy, commandeur de la Légion d’honneur par décret du 29 décembre 1864, est également titulaire de : l’ordre de Pie IX ; l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand ; l’ordre de Saint-Ferdinand d’Espagne ; l’ordre du Mérite militaire de Savoie ; l’ordre de François Ier des Deux-Siciles ; l’ordre de l’Aigle rouge de Prusse ; la croix de Mentana. Cravate de commandeur de l’ordre impérial de la Légion d’honneur Médaille de l’ordre de Pie IX Collier de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand Médaille de l’ordre de Saint-Ferdinand d’Espagne Médaille de l’ordre royal de François Ier des Deux-Siciles Médaille de l’ordre de l’Aigle rouge de Prusse Notes et références[modifier le code] Notes[modifier le code] ↑ Ouvrage des fortifications de Saint-Maur en limite est du Bois de Vincennes et du plateau de Gravelle alors sur le territoire de la commune de Joinville-le-Pont. Depuis 1929, les parties du Bois de Vincennes appartenant aux communes riveraines sont rattachées au 12earrondissement de Paris ↑ Dont une partie constitue le Val-de-Marne depuis le 1er janvier 1968 ↑ Officiellement dénommée Légion romaine ↑ Le 26 septembre, la légion débarque à Toulon pour former le 47e régiment de marche. Aussitôt envoyé contre les Prussiens pour tenter de débloquer Belfort avec le général Bourbaki, celui-ci s’illustre à Villersexel. En avril 1871, durant les troubles de la Commune, le ministre de la Guerre envoie le 47e à Marseille pour combattre les insurgés soutenus par les chemises rouges de Garibaldi. Références[modifier le code] ↑ Abbé Besson 1870, p. 1 ↑ Pierre Simonet et Laurent Veray, 2003 ↑ Lieutenant-Colonel Labrosse 1930, p. 19 ↑ Lieutenant-Colonel Labrosse 1930, p. 20 ↑ Ministère de la Défense 1996, p. 15 ↑ Ministère de la Défense 1996, p. 17 ↑ Lieutenant-Colonel Labrosse 1930, p. 40 ↑ Abbé Besson 1870, p. 2 Bibliographie[modifier le code] : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Archives départementales des Ardennes. Archives nationales, fonds 2 empire. Abbé Besson, Notice sur le Comte Charles d’Argy : colonel de la légion romaine, Besançon, Imprimerie J. Jacquin, 1870. Lire en ligne « Notice sur le Comte Charles d’Argy, pages 1 et 2 » L. F de Caumartin, procès-verbal de la recherche de la Noblesse de Champagne. D’Hozier, Grand Armorial de France. Lieutenant-Colonel Labrosse, L’Ecole de Joinville 1852-1930, Joinville, Imprimerie de l’Ecole, 1930 Ministère de la Défense (dir.), Une histoire culturelle du sport : De Joinville à l’Olympisme, Paris, Revue EPS, 1996, 226 p. (ISBN 2-86713-131-6, BNF ) Louis Adrien Roland, comte d’Argy, Histoire de la Maison d’Argy. Pierre Simonet (dir.) et Laurent Veray (dir.), L’empreinte de Joinville 150 ans de sport, Paris, INSEP, coll. « Les cahiers de l’INSEP », mai 2003, 503 p. (ISBN 978-2-86580-143-5, BNF ) Abbé Staub, Historique de la Légion franco-romaine, ex-légion d’Antibes, devenue 47e régiment de marche. Rome 1866-1870 ; France 1870-1871, Abbeville, Paillart, S. d., 1893 (ASIN ) Article connexe[modifier le code] Familles subsistantes de la noblesse française Portail de l’histoire militaire Portail du sport Portail de la France Portail du Vatican <img alt= » » width= »1″ title= » » height= »1″ src= »//fr.wikipedia.org/wiki/Special:CentralAutoLogin/start?type=1×1″ style= »border: none; position: absolute; »> Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Charles_d%27Argy&oldid=208759324 ».
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