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Charles d’Argy — Wikipédia

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Le colonel Charles d’Argy Charles d’Argy (Charles Henry Louis comte d’Argy), né le à Malmy (Ardennes) et décédé à Rome le , est un militaire français. Colonel de l’ armée française sous le Second Empire, il est cofondateur de l’école normale de gymnastique militaire de Joinville en 1852 et fondateur de la Légion d’Antibes en 1866.

Charles d’Argy (Charles Henry Louis comte d’Argy), né le 26 mai 1805 à Malmy (Ardennes) et décédé à Rome le 26 janvier 1870, est un militaire français. Colonel de l’armée française sous le Second Empire, il est cofondateur de l’école normale de gymnastique militaire de Joinville en 1852 et fondateur de la Légion d’Antibes en 1866. Biographie[modifier le code] Charles d’Argy est le fils de Charles-Louis d’Argy de Malmy, officier des gardes du corps du roi Louis XVIII et de Joséphine Rosine Schmidt de Bude. D’une très ancienne famille de la noblesse de Champagne, alliée aux Maisons de Coucy, d’Ambly, d’Alendhuy, de Roucy, de Maubeuge, il est élevé dans un environnement militaire. Après des études au collège de Charleville, il s’engage dans la Garde royale. Armoiries[modifier le code] Armes d’Argy : d’argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules. Les campagnes méditerranéennes[modifier le code] En 1823, à 18 ans, il participe à la campagne d’Espagne sous les ordres du duc d’Angoulème et y gagne ses galons de sergent. Il participe ensuite en 1830 à la conquête de l’Algérie . Promu adjudant après la prise d’Alger il poursuit sa carrière en Algérie jusqu’en 1852, participant la campagne de la Petite Kabylie sous les ordres du maréchal Randon1. Pendant toute cette période coloniale, il manifeste un intérêt particulier pour l’entraînement et l’entretien physique du soldat et les travaux d’Amoros. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ? L’École normale de gymnastique militaire de Joinville[modifier le code] Cet intérêt lui vaut le 15 juillet 1852 d’ouvrir l’école normale de gymnastique militaire de Joinville à la redoute de la FaisanderieN 1 alors dans l’ex-département de la SeineN 2. Il en est le premier commandant, secondé par Napoléon Laisné, un autre fidèle d’Amoros. L’objectif de l’école est de former des moniteurs militaires de gymnastique mais « elle va rapidement s’impliquer hors de l’espace propre à l’armée en profitant de la double opportunité de l’obligation de la gymnastique dans les écoles publiques et de l’absence de dispositifs de formations à l’éducation physique scolaire2 ». Dès les premiers mois, d’Argy fait publier un Livret de commandement à l’usage des instructeurs du régiment et intervient auprès du Ministre de la Guerre pour faire établir la liste des équipements indispensables dans chaque corps de troupe3. Ayant obtenu satisfaction il publie lui-même en 1855 une Instruction pour l’enseignement de la gymnastique. Rééditée en 1865 et 1872 celle-ci règle pendant un demi-siècle l’enseignement de Joinville4 où d’Argy contribue également à instituer l’enseignement de la natation5. Il s’appuie à cet effet sur un ouvrage qu’il a publié lui-même dès 1851 avec l’aval du ministère des Armées. Son Instruction pratique pour l’enseignement élémentaire de la natation dans l’Armée préconise l’apprentissage des mouvements sur la terre ferme avant leur application en milieu aquatique aménagé et sécurisé 6. En 1856 il cède la direction de l’École au commandant de la Plane7. Besançon[modifier le code] Mobilisé pour la campagne d’Italie, il y sert sous les ordres du maréchal Niel et à la suite de la bataille de Solférino, le 24 juin 1859, Charles d’Argy est nommé colonel du 53e de ligne qu’il suit en garnison à Besançon. Devenu rapidement une personnalité de la ville, il contribue à son développement sportif en y remettant – entre autres – la pratique du tir à l’arc au goût du jour tant dans les milieux civils que militaires8. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ? La légion d’Antibes[modifier le code] En 1866 il accepte, à la demande du maréchal Randon ministre de la Guerre, de fonder et commander la Légion d’Antibes N 3, corps de volontaires français mis au service du pape pour la défense des états pontificaux. Celle-ci, réunie à Antibes, embarque pour l’Italie forte de 1 200 hommes le 13 septembre 1866 et défile devant Pie IX le 24. Composée uniquement de volontaires, elle porte l’uniforme en usage dans l’infanterie française, avec la coiffure et les insignes des chasseurs et des boutons portant la tiare pontificale et les clés de saint Pierre. Elle est équipée du très récent fusil Chassepot qui permet une cadence de tir très rapide pour l’époque. Cette unité est casernée à Viterbe et à Rome. En octobre 1867, Garibaldi et ses chemises rouges déclenchent une offensive contre les états pontificaux. Le général Kanzler, commandant en chef des troupes pontificales mène la contre-offensive. Le 3 novembre 1867 à Mentana, les zouaves pontificaux du colonel de Charette et la Légion du colonel d’Argy soutenus par la brigade de l’armée française du général Polhès mettent en déroute la petite armée de Garibaldi. Cette victoire de Mentana assure à l’État pontifical un répit de trois ans jusqu’à la prise de Rome par les troupes italiennes le 21 septembre 1870 où la Légion d’Antibes capitule avec les honneurs de la guerre. Entre-temps le colonel comte Charles d’Argy meurt à Rome le 26 janvier 1870, assisté du Saint-Père sur son lit de mort. Les officiers de son régiment font ériger un monument à sa mémoire en l’église Saint-Louis des Français à RomeN 4. Décorations[modifier le code] Charles d’Argy, commandeur de la Légion d’honneur par décret du 29 décembre 1864, est également titulaire de : l’ordre de Pie IX ; l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand ; l’ordre de Saint-Ferdinand d’Espagne ; l’ordre du Mérite militaire de Savoie ; l’ordre de François Ier des Deux-Siciles ; l’ordre de l’Aigle rouge de Prusse ; la croix de Mentana. Cravate de commandeur de l’ordre impérial de la Légion d’honneur Médaille de l’ordre de Pie IX Collier de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand Médaille de l’ordre de Saint-Ferdinand d’Espagne Médaille de l’ordre royal de François Ier des Deux-Siciles Médaille de l’ordre de l’Aigle rouge de Prusse Notes et références[modifier le code] Notes[modifier le code] ↑ Ouvrage des fortifications de Saint-Maur en limite est du Bois de Vincennes et du plateau de Gravelle alors sur le territoire de la commune de Joinville-le-Pont. Depuis 1929, les parties du Bois de Vincennes appartenant aux communes riveraines sont rattachées au 12earrondissement de Paris ↑ Dont une partie constitue le Val-de-Marne depuis le 1er janvier 1968 ↑ Officiellement dénommée Légion romaine ↑ Le 26 septembre, la légion débarque à Toulon pour former le 47e régiment de marche. Aussitôt envoyé contre les Prussiens pour tenter de débloquer Belfort avec le général Bourbaki, celui-ci s’illustre à Villersexel. En avril 1871, durant les troubles de la Commune, le ministre de la Guerre envoie le 47e à Marseille pour combattre les insurgés soutenus par les chemises rouges de Garibaldi. Références[modifier le code] ↑ Abbé Besson 1870, p. 1 ↑ Pierre Simonet et Laurent Veray, 2003 ↑ Lieutenant-Colonel Labrosse 1930, p. 19 ↑ Lieutenant-Colonel Labrosse 1930, p. 20 ↑ Ministère de la Défense 1996, p. 15 ↑ Ministère de la Défense 1996, p. 17 ↑ Lieutenant-Colonel Labrosse 1930, p. 40 ↑ Abbé Besson 1870, p. 2 Bibliographie[modifier le code] : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Archives départementales des Ardennes. Archives nationales, fonds 2 empire. Abbé Besson, Notice sur le Comte Charles d’Argy : colonel de la légion romaine, Besançon, Imprimerie J. Jacquin, 1870. Lire en ligne « Notice sur le Comte Charles d’Argy, pages 1 et 2 » L. F de Caumartin, procès-verbal de la recherche de la Noblesse de Champagne. D’Hozier, Grand Armorial de France. Lieutenant-Colonel Labrosse, L’Ecole de Joinville 1852-1930, Joinville, Imprimerie de l’Ecole, 1930 Ministère de la Défense (dir.), Une histoire culturelle du sport : De Joinville à l’Olympisme, Paris, Revue EPS, 1996, 226 p. (ISBN 2-86713-131-6, BNF ) Louis Adrien Roland, comte d’Argy, Histoire de la Maison d’Argy. Pierre Simonet (dir.) et Laurent Veray (dir.), L’empreinte de Joinville 150 ans de sport, Paris, INSEP, coll. « Les cahiers de l’INSEP », mai 2003, 503 p. (ISBN 978-2-86580-143-5, BNF ) Abbé Staub, Historique de la Légion franco-romaine, ex-légion d’Antibes, devenue 47e régiment de marche. Rome 1866-1870 ; France 1870-1871, Abbeville, Paillart, S. d., 1893 (ASIN ) Article connexe[modifier le code] Familles subsistantes de la noblesse française Portail de l’histoire militaire Portail du sport Portail de la France Portail du Vatican <img alt= » » width= »1″ title= » » height= »1″ src= »//fr.wikipedia.org/wiki/Special:CentralAutoLogin/start?type=1×1″ style= »border: none; position: absolute; »> Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Charles_d%27Argy&oldid=208759324 ».

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Attaque du Hamas contre Israël : Elisabeth Borne dénonce les « ambiguïtés révoltantes » de La France insoumise

En décalage avec le reste de la classe politique française, qui a largement condamné l’assaut sur l’Etat hébreu, LFI est accusée de trouver des justifications à l’attaque en dénonçant d’une même voix le mouvement islamiste et la colonisation israélienne.

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JO de Paris 2024 : Joinville veut « mettre du sport dans le quotidien » de ses habitants – Le Parisien

Sans épreuve, mais avec le passage de la flamme, la ville des bords de Marne, labélisée Terre des jeux, prépare une année sportive. Poubelles transformées en paniers de basket, expos, marches avec informations sur les calories dépensées, livres sur le sport ou encore pistes d’athlé…

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Studios de Joinville — Wikipédia

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Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Les studios de Joinville étaient des studios de tournage de cinéma et de télévision situés au 20 avenue du Général-Gallieni à Joinville-le-Pont ( Val-de-Marne), en activité de 1910 à 1987. Ils étaient disposés sur un terrain de 16 500 entre l’avenue du Général-Gallieni, l’avenue Joyeuse et l’avenue du Président-Wilson.

Cet article est une ébauche concernant un studio de cinéma. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les conventions filmographiques. Les studios de Joinville étaient des studios de tournage de cinéma et de télévision situés au 20 avenue du Général-Gallieni à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), en activité de 1910 à 1987. Ils étaient disposés sur un terrain de 16 500 m2 entre l’avenue du Général-Gallieni, l’avenue Joyeuse et l’avenue du Président-Wilson. Entre 1910 et 1970, les films réalisés aux studios de Joinville sont les plus représentatifs du cinéma français, atteignant jusqu’à 40 % de la production nationale. Historique[modifier le code] Les premiers studios sont construits en 1908 ou 1910 pour Charles Pathé et Léon Gaumont par les frères Levinsky, loueurs de meubles. Il ne s’agissait à l’époque que d’une baraque, encore en lumières naturelles. Elle sera ensuite le premier studio électrifié, jusqu’en 1921. À cette date, la société Pathé construit plusieurs studios non loin de son site industriel de pellicules photographiques de Joinville-le-Pont, et des Studios de Saint-Maurice à Saint-Maurice. Le 23 juillet 1919, la société Pathé dépose ses statuts de Société anonyme au capital de 275 000 francs et dénommée « Cinéma Studio de Joinville ». En 1930, Chiqué de Pierre Colombier est le tout premier film parlant réalisé en France. Les années 1930 sont marquées par le tournage des Misérables de Raymond Bernard, et par la personnalité de Marcel Carné qui illustre le mouvement du réalisme poétique (Quai des brumes, 1938). Joinville est également le lieu de tournage des Enfants du paradis de Marcel Carné toujours (1945), et de French Cancan de Jean Renoir (1955). À partir de 1947, les studios font partie de l’ensemble Franstudio. Le dernier exploitant en a été la Société française de production (SFP, issue de l’ORTF). La SFP a transféré l’ensemble de l’activité à Bry-sur-Marne en 1987. En 1991, les bâtiments des studios sont démolis, et un ensemble immobilier résidentiel est construit sur le site. Le site industriel Pathé de Joinville-le-Pont abrite quant à lui toujours des activités liées à la création audiovisuelle, avec la « Cité du cinéma ». Films notables tournés aux studios de Joinville[modifier le code] Article détaillé : Liste de films tournés aux studios de Joinville. Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Film tourné aux studios de Joinville. 1925 : Visages d’enfants de Jacques Feyder 1928 : L’Argent de Marcel L’Herbier 1931 Marius de Marcel Pagnol, le bar de la marine est en décor aux studios de Joinville et autres intérieurs. 1932 Fanny de Marcel Pagnol, le bar de la marine est en décor aux studios de Joinville et autres intérieurs. 1932 : L’affaire est dans le sac de Pierre et Jacques Prévert 1936 César de Marcel Pagnol, le bar de la marine est en décor aux studios de Joinville et autres intérieurs. 1936 : La Belle Équipe de Julien Duvivier 1936 : Mayerling d’Anatole Litvak 1937 : Drôle de drame de Marcel Carné 1938 : Le Quai des brumes de Marcel Carné 1938 : La Bête humaine de Jean Renoir 1938 : Mollenard de Robert Siodmak 1939 : La Règle du jeu de Jean Renoir 1945 : Les Enfants du paradis de Marcel Carné 1945 : Seul dans la nuit de Christian Stengel 1952 : Nez de cuir d’Yves Allegret 1955 : French Cancan de Jean Renoir 1956 : Elena et les Hommes de Jean Renoir Descriptif des différents plateaux[modifier le code] Plateau Surface Longueur Largeur Hauteur Piscine Studio A 264 m² 22m 12m 7m Studio B 810 m² 45m 18m 10,50m 6x4m Studio C 96 m² 12m 8m 6m Studio D 612 m² 35m 17,5m 13m Studio E 504 m² 36m 14m 9m 12x8m Studio F 825 m² 33m 25m 14m Studio G 400 m² 25m 16m 14m Article connexe[modifier le code] Liste de films tournés dans le département du Val-de-Marne Liens externes[modifier le code] Histoire des débuts des Studios à Joinville-le-Pont Portail du cinéma français Portail du Val-de-Marne Portail de la télévision française <img height= »1″ style= »border: none; position: absolute; » title= » » src= »//fr.wikipedia.org/wiki/Special:CentralAutoLogin/start?type=1×1″ alt= » » width= »1″> Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Studios_de_Joinville&oldid=208411653 ».

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Étienne Lenoir — Wikipédia

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Étienne Lenoir, de son nom complet Jean-Joseph Étienne Lenoir, né à Mussy-la-Ville au Luxembourg (aujourd’hui en Belgique) le et mort à Saint-Maur-des-Fossés (plus précisément à La Varenne-Saint-Hilaire) le , est un inventeur franco- belge.

Étienne Lenoir, de son nom complet Jean-Joseph Étienne Lenoir, né à Mussy-la-Ville au Luxembourg (aujourd’hui en Belgique)1 le 12 janvier 1822 et mort à Saint-Maur-des-Fossés (plus précisément à La Varenne-Saint-Hilaire) le 4 août 19002, est un inventeur franco-belge. Autodidacte, et dépositaire de nombreux brevets dans des domaines divers, Lenoir est surtout connu pour être l’inventeur, en 1860, du premier moteur à allumage commandé opérationnel par bougie d’allumage : un moteur à deux temps utilisant du gaz de houille comme carburant. Biographie[modifier le code] Troisième d’une famille qui comptera huit enfants, il est le fils de Jean-Louis Lenoir, un « marchand », et de Margot Magdelaine, son épouse3. En 1838, âgé de seize ans, il quitte son village natal et vient s’installer rue du Temple à Paris4. Il devient garçon de café à l’Auberge de l’Aigle d’or où, dans une cave, il réalise des expériences. Il fait breveter sa première invention – celle d’une hélice pour bateau – en 18455. Engagé comme ouvrier chez un émailleur, il fait enregistrer, le 16 mai 1854, une patente concernant « l’application des métaux les uns sur les autres »5. Il dépose plusieurs autres brevets, relatifs à des inventions touchant à des domaines fort divers. Il obtient la nationalité française en 1870 pour son aide pendant la guerre franco-prussienne et reçoit la Légion d’honneur en 1881 (non pas pour son moteur, mais pour ses développements en télégraphie). Il s’appauvrit dans ses dernières années malgré le succès de son moteur. Il meurt le 4 août 1900 à La Varenne-Saint-Hilaire et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (91e division)2,6. Créations et brevets[modifier le code] Le moteur Lenoir[modifier le code] Le 24 janvier 1860, Étienne Lenoir dépose le brevet n° 43 624 : « pour un moteur dilaté par la combustion du gaz de l’éclairage enflammé par l’électricité »7,8, un moteur à simple effet et à deux temps, dont le principe est le suivant : Dans le premier temps, le piston s’éloigne du fond du cylindre, aspire le mélange de gaz d’éclairage et d’air ; vers le milieu de sa course l’ouverture d’aspiration est fermée, une étincelle éclate au fond du cylindre et produit l’explosion ; la fin de la course est motrice du fait de la détente des gaz brûlés. Dans le second temps, le piston, en revenant en arrière par l’effet d’une bielle, chasse dehors les gaz de combustion par une soupape d’échappement commandée mécaniquement par le moteur9. Le moteur consomme 3 000 litres par cheval-heure9. Lenoir le fabrique en 1860 en 400 exemplaires10 qui servent notamment, l’année suivante, à faire fonctionner sur la Seine le premier bateau à moteur. Ce moteur consomme 3 166 l/h 11de mélange gazeux pour développer une puissance de deux chevaux. Le brevet 43 624 sera « amendé » à six reprises : les 28 février, 5 et 17 avril 1860, le 5 janvier 1861 et les 22 juin et 13 septembre 18677. Lenoir réalise un moteur à quatre temps en se basant sur le principe du cycle de Beau de Rochas : son automobile à moteur à gaz parcourt 9 kilomètres de Paris à Joinville-le-Pont en trois heures (3 km/h). Les voitures Lenoir[modifier le code] La première automobile de Lenoir, très audacieuse, est décrite dans la revue Le Monde Illustré du 16 juin 186012. Les dates à laquelle Lenoir a construit ses automobiles varient de 1860 à 1863. Il est évident qu’il a construit une petite voiture avec son moteur vers 1860. Son automobile de 1862 était capable de rouler à 3 km/h. En 1861, il met un de ses moteurs dans un bateau. En 1863, Lenoir fait la démonstration d’un deuxième chariot à trois roues, une sorte de wagon placé sur une plate-forme de tricycle. Il est propulsé par un moteur « hydrocarbures liquides » (pétrole) de 2 543 cc (155 in3 ; 180 × 100 mm) 1,5 ch, avec un carburateur rudimentaire qui est déposé en 1886. Il a parcouru avec succès les 11 km de Paris à Joinville-le-Pont et en quatre-vingt-dix minutes aller-retour, soit une vitesse moyenne inférieure à celle d’un marcheur, bien qu’il y ait sans doute eu des pannes. En 1863, il vend ses brevets à la Compagnie parisienne de gaz et se tourne vers les bateaux à moteur, construisant en 1888 un moteur quatre temps alimenté au ligroïne. Jules Verne écrit dans son roman de 1863 Paris au XXe siècle à propos de boulevards bondés de voitures sans chevaux, « la machine Lenoir appliquée à la locomotion. » Brevets divers[modifier le code] Durant sa vie, Lenoir dépose de nombreux autres brevets : un procédé de production d’émail blanc ; l’amélioration de la galvanoplastie (20 juillet 1854)13 ; le freinage électrique pour wagons (21 novembre 1855)14 ; la signalisation pour voies ferrées (26 octobre 1857) ; l’étamage du verre (1857) ; le tannage du cuir (20 juillet 1876) ; la bougie d’allumage pour moteur en 1876. Hommages[modifier le code] Lenoir est fait chevalier de la Légion d’honneur. Un timbre à l’effigie de Lenoir a été émis par la poste belge en 195515. Le 16 juillet 1900, peu avant sa mort, Lenoir reçoit un prix de l’Automobile Club de France, une plaque de vermeil portant l’inscription « En reconnaissance de ses grands mérites en tant qu’inventeur du moteur à essence et constructeur de la première voiture au monde »16. Une place porte son nom dans la commune de Schaerbeek (Bruxelles). Une avenue à Louvain-la-Neuve porte son nom17. Une école technique à Arlon (Institut technique Étienne Lenoir Arlon) porte son nom. Une plaque en son honneur a été apposée au musée des Arts et Métiers de Paris par la Chambre syndicale de l’industrie des moteurs en 1912. Notes et références[modifier le code] ↑ À l’époque situé dans le grand-duché de Luxembourg (période néerlandaise), puis en Belgique en 1839. ↑ a et b Pelseneer 1964, col. 355. ↑ Retranscription de l’acte de naissance d’Étienne Lenoir, dans J.-P. Monhonval, 1985, p. 33. ↑ Richard, 1990, p. 1-2 (16-17). ↑ a et b Pelseneer 1964, col. 356. ↑ Répertoire annuel d’inhumation, 6 août 1900, n°3607, page 19 ↑ a et b Pelseneer 1964, col. 357. ↑ G. Lefebvre, 1864, p. 11. ↑ a et b C. Martinot-Lagarde, Le moteur à explosion, Paris, Berger-Levrault, 1912, p. 2. – En ligne sur Gallica. ↑ « Liste des moteurs placés dans Paris », avec indication de leur usage (130 moteurs listés), dans G. Lefebvre, 1864, p. 40-44. ↑ Musée des arts et métiers, « LE MOTEUR LENOIR » ↑ « Voiture mue par un moteur du système Lenoir. » Le Monde Illustré du 16 juin 1860. ↑ « Reproduction en ronde bosse par la galvanoplastie. Par M. Lenoir », dans Le Génie industriel : revue des inventions françaises et étrangères…, Paris, 1856, t. 12, p. 135. – En ligne sur Gallica. ↑ Etienne Lenoir, « Frein pour chemins de fer », sur Base de brevets19ème siècle INPI, 1855 (consulté le 25 janvier 2023) ↑ Timbre à l’effigie de Lenoir (erreur dans le nom indiqué…), sur le site Colnect. ↑ « Le moteur d’Étienne Lenoir », sur Curieuses Histoires Belgique, 27 mai 2019 (consulté le 23 juin 2019) ↑ « Les rues de LLN – avenue Jean-Étienne Lenoir – Mémoires de Wallonie », sur rueslln.org (consulté le 21 septembre 2023) Bibliographie[modifier le code] Eugène Armengaud, Publication industrielle des machines, outils et appareils les plus perfectionnés et les plus récents employés dans les différentes branches de l’industrie française et étrangère. Tome treizième. Paris, Armengaud, 1861, p. 62-63 et 230-253. – En ligne sur Google Livres. Eugène Armengaud, Traité théorique et pratique des moteurs à vapeur… Tome 2, Paris, Armengaud, 1862. Chap. « Moteur Lenoir », p. 441-455. – En ligne sur Gallica. Gustave Lefebvre, Moteur Lenoir. Notice et instruction pratique sur le moteur à air dilaté par la combustion du gaz d’éclairage, Paris, Dentu, 1864, 57 p., p. d’ill. – En ligne sur Gallica. – Publication à caractère commercial. Fernand Forest, Les Bateaux automobiles, Paris, H. Dunod – E. Pinat, 1906, XIV-703 p. Pierre Souvestre, Histoire de l’automobile, Paris, H. Dunod – E. Pinat, 1907. Chap. « L’invention de Lenoir – Aventures du premier canot – Question de priorité », p. 104-108. – En ligne sur Gallica. Louis Lefebvre, « Étienne Lenoir, fils illustre de la Gaume », dans Bulletin trimestriel de l’Institut archéologique du Luxembourg, 1948, no 3-4, p. 64-66. 2 1/2 p. – Article repris entièrement dans J.-P. Monhonval. Yves Le Gallec, « Les origines du moteur à combustion interne…, 4 : Le moteur à gaz de Lenoir », dans Techniques et Civilisations, 1951, vol. 2, fasc. 7, p. 30-38. E.-P. Fouss, « Etienne Lenoir 1822-1900. Inventeur du moteur à gaz », dans Le Pays gaumais, 1959, no 1-4, p. 93-108. – Article repris en partie dans J.-P. Monhonval. Jean Pelseneer, « LENOIR (Jean-Joseph-Etienne) », dans Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-arts de Belgique, Biographie nationale, t. 32, fasc. 34 (suppl. t. 4 fasc. 1), Bruxelles, Bruylant, 1964, col. 355-364 (lire en ligne)Recense notamment la plupart des inventions de Lenoir, une liste reproduite dans J.-P. Monhonval, p. 27-29, citant comme source à ladite liste Description des machines, 1850-1884, 1874-1889. Jacques Ickx, Ainsi naquit l’automobile, Lausanne, Edita, 1971. 2 vol. (en)David Burgess Wise, « Lenoir : The Motoring Pioneer », dans Ian Ward (dir.), The World of Automobiles, Londres, Orbis, 1974, p. 1181-1182. Jean-Pierre Monhonval (préf. Christian Calmes, André Desvallées et Jacques Planchard), Étienne Lenoir : Un moteur en héritage, Virton, Musée Gaumais – Direction générale de la Culture du Ministère de la Communauté française, 1985, 123 p.Publié à l’occasion du 125e anniversaire du moteur Lenoir. Richard, « Jean-Joseph Lenoir (1822-1900) Inventeur du moteur à explosion (1860) Chevalier de la Légion d’Honneur », dans Revue de la Société d’Entraide des Membres de la Légion d’Honneur, no 107, mai 1990, p. 16-18. – En ligne [PDF]. Voir aussi[modifier le code] Articles connexes[modifier le code] Nikolaus Otto Gaz d’éclairage Histoire de l’automobile Liens externes[modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Britannica Brockhaus Deutsche Biographie Dictionnaire des Wallons Hrvatska Enciklopedija Visuotinė lietuvių enciklopedija Notices d’autorité : () Musée de la moto et du vélo d’Amnéville-les-Thermes (Moselle) Sur le site amneville.com Moteur Lenoir en vidéo Sur le site youtube.com Portail de l’automobile Portail du génie mécanique Portail de l’histoire des sciences Portail de la France au XIXe siècle Portail de la Belgique <img width= »1″ height= »1″ src= »//fr.wikipedia.org/wiki/Special:CentralAutoLogin/start?type=1×1″ alt= » » title= » » style= »border: none; position: absolute; »> Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Étienne_Lenoir&oldid=208066408 ».

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Raymond Parant, le pilote bragard de l’Aéropostale

S’il a grandi à Paris, Raymond Parant (1897-1932) a vu le jour à Saint-Dizier.Pilote durant la Première Guerre mondiale, il a trouvé la mort dans un accident…

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La folle histoire de Joinville à Pau contée par Jean-Claude Raufaste – La République des Pyrénées.fr

Un livre retrace l’épopée de l’école de Joinville à Pau et la construction d’un stade olympique au Hameau.

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Hiventy / société sur Joinville le Pont

Benjamin Alimi revient sur la collaboration entre l’ECPAD et Hiventy (2019-2023) concernant le plan de sauvegarde et de numérisation des films nitrate de l’établissement.

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Les 10km de Joinville 2023 : color run gratuite et demi-finale du championnat de France – Sortiraparis.com

Ce 17 septembre 2023, direction Joinville-le-Pont pour une incroyable journée de running, avec au choix un 5 ou 10 kilomètres, et même une color run gratuite pour toute la famille !

Lire l’article complet sur : www.sortiraparis.com